Ce jeudi soir, à la Maison de la mutualité, Amélie Oudéa-Castéra, qui avait réuni la famille du sport français pour la traditionnelle cérémonie des voeux aux personnalités du monde sportif, n’a pu échapper aux questions des médias lors d’un micro tendu concernant l’état du sport français actuel et certaines de ces fédérations.
Des affaires secouent actuellement la Fédération française de football : le cas Noël Le Graët (FFF), la Fédération française de rugby et celui de Bernard Laporte (FFR) ainsi que le Handball français avec l’affaire Bruno Martini, ancien gardien double champion du monde, président démissionnaire de la Ligue nationale, condamné mercredi à un an de prison avec sursis pour corruption de mineur et enregistrement d’images pédopornographiques. Il y aurait un problème dans les instances sportives en France ?
« Je suis très à la tâche. Très contente d’avoir vu les acteurs du sport français, d’avoir eu ce moment de rassemblement, où l’on peut se projeter. On est dans des temps exigeants, importants pour le sport français. […] C’est incontestable qu’on est face à une conjonction de crises visibles sur des fédérations très importante […]. D’autres fédérations vont bien et sont en pleine réussite sur le plan sportif ou sur le plan du développement et de la pratique, après des années de Covid. Elles sont aussi en train de réformer leur gouvernance, vers la parité, plus de transparence, une ouverture aux athlètes et le vote des clubs. Quand les crises seront résolues, il faudra réfléchir au moyen de rénover la gouvernance de nos fédérations. »
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