Si Roland-Garros est terminé depuis un mois, le quotidien des femmes investies dans le tennis ne s’est pas arrêté pas à la quinzaine de l’ocre. Voici cinq exemples de réussites féminines dans la balle jaune depuis la fin de la saison sur terre.
Serena Williams, finaliste du simple dames et numéro un mondiale
Le 4 juin dernier, Serena Williams n’avait pas la tête à la fête. La numéro un mondiale, triple vainqueur en simple à Roland-Garros, était défaite en finale contre l’Espagnole Garbine Muguruza, qui participait à sa première finale d’un tournoi du Grand Chelem. Un premier échec de l’Américaine à une marche du trophée et un troisième échec consécutif en Grand Chelem. Mais depuis Roland, Serena Williams a vite relevé la tête.
La semaine suivante, la numéro un mondiale a détrôné Maria Sharapova à la place de sportive la mieux payée du monde, dans le classement établi par le magazine économique américain Forbes. Une couronne qui s’explique par la suspension de la Russe. Débarrassée de sa rivale et de Victoria Azarenka, l’Américaine est en lice à Wimbledon pour égaler le record de Steffi Graf et ses 22 titres majeurs. En cette première semaine du tournoi londonien, Serena Williams est numéro un mondiale pour la 300e semaine consécutive.
Eva Asderaki-Moore, arbitre internationale sur le circuit
A Roland-Garros, cette année, on a beaucoup parlé d’Eva Asderaki-Moore lorsqu’elle a sanctionné Novak Djokovic face à Tomas Berdych. Le numéro un mondial a balancé sa raquette au sol, celle-ci ayant failli toucher un juge. Une journée somme toute classique pour l’arbitre d’origine grecque, l’une des meilleures à son poste. Eva Asderaki-Moore découvre la chaise d’arbitre à 15 ans. « On organisait un tournoi international dans mon club et on nous a demandé d’aider comme juge de ligne. »
En vingt ans, l’arbitre gravit les échelons et devient à l’US Open 2015 la première femme à arbitrer une finale masculine. Aujourd’hui, elle est l’une des seules arbitres à détenir un badge « or », la plus haute certification de l’arbitrage dans le tennis. Si elle regrette de passer 20 à 25 semaines loin de sa famille chaque année, Eva Asderaki-Moore adore le fait de sa mission l’amène « dans des lieux étonnants, de l’Ouzbekistan à New York ». Son plus beau souvenir ? « Les Jeux Olympiques en 2004 chez moi à Athènes. »
Anne-Laure Carayon, kiné du tournoi parisien depuis 2000
Kiné salariée au quotidien, Anne-Laure Carayon-Faut quitte chaque année en mai son centre parisien de rééducation pour rejoindre l’armée de kinés de Roland-Garros, dont elle fait partie depuis 2000. Durant le tournoi parisien, la kiné de 45 ans s’occupe des joueuses et, “de façon ponctuelle”, des joueurs. “On est un peu dans un autre monde. Il y a de l’adrénaline mais aussi une super ambiance d’équipe.”
Le tennis, elle n’a presque pas cessé d’en pratiquer depuis son enfance. “Mais jusqu’à 13 ans, j’ai aussi fait du patin à glace, de la gym, voire du basket”. Avant de tâter les muscles de Roger Federer ou de Serena Williams, cette passionnée de sport elle s’est occupée plusieurs années de handball, à l’Entente Sportive de Besançon, et pour l’équipe de France féminine. Ce qu’elle aime dans son métier, c’est qu’il n’est pas monotone. “Après avoir soigné un sportif, je retourne soigner une personne âgée.” Si elle a une vie “déjà bien remplie”, il lui reste bien une chose à concrétiser. “J’adorerais vivre un jour les Jeux olympiques.”
Les Françaises Kristina Mladenovic et Caroline Garcia titrées en double à Roland-Garros
« Gagner Roland-Garros avec ma copine, il n’y a pas de mot ». Belle déclaration de Kristina Mladenovic à son acolyte, Caroline Garcia, sur le court Chatrier, quelques minutes après leur sacre. Porte d’Auteuil, la paire française a remporté cette année son premier tournoi du Grand Chelem en battant les Russes Ekaterina Makarova et Elena Vesnina (6-3 2-6 6-4). Une victoire qui confirme l’efficacité du duo de Coupe Davis, associé depuis dix tournois. Ce trophée, la France ne l’avait pas remporté depuis 1971 et le succès de Françoise Durr et Gail Lovera. D’ici la fin de saison, Mladenovic et Garcia, la glace et le feu, auront l’occasion de faire de nouveau chavirer les cœurs tricolores. A Rio, d’abord, où la paire tentera d’aller chercher une médaille d’or olympique. Puis à Strasbourg, en novembre prochain. En apothéose de cette saison, les filles joueront leur première finale de Coupe Davis face à la République Tchèque. Elles tenteront de décrocher le troisième trophée tricolore dans la compétition.
Engie, qui soutient le tennis féminin depuis 1992
Depuis 1992, ENGIE, anciennement GDF Suez, est en partenariat avec la Fédération française de tennis pour des opérations de promotion du tennis féminin. Le groupe soutient 15 des 29 tournois ITF de tennis féminin en France, dont Roland-Garros et treize tournois ENGIE OPEN. Cette année, pour la deuxième édition consécutive, ENGIE et Roland-Garros ont concocté l’opération #éneRGiesociale by ENGIE. L’objectif était de proposer aux amateurs de tennis des contenus exclusifs et originaux sur le tournoi et le tennis féminin, sous forme de petites vidéos en quatre thèmes : l’éneRGie des stars, l’éneRGie des coulisses, l’éneRGie sociale et le « Shots of the Day sponsored by ENGIE ». Ainsi, sur une première vidéo, des people comme Marie-José Pérec ou Manu Katché donnent leurs pronos pour la finale femmes. Sur une autre, Kristina Mladenovic et Alizé Cornet livrent leurs goûts musicaux au micro du trublion Jean-Baptiste Goupil. La marque et est aussi l’un des sponsors de l’équipe de France de Fed Cup.
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