Budapest 2023 : La fougue éternelle de Mélina Robert-Michon aux Mondiaux d’athlétisme
Mélina Robert-Michon a attaqué ce dimanche ses dixièmes Championnats du monde d’athlétisme à Budapest (19 au 27 août) avec de grandes ambitions. À 44 ans, la lanceuse de disque veut retrouver le Top 5, ce mardi soir, lors de la Finale. La neuvième de sa carrière.
C’est l’un des parcours les plus longs de l’histoire du sport français et mondial. Alors qu’elle vient de fêter ses 44 bougies, l’athlète française célèbre également à Budapest ses 25 ans de carrière internationale, une carrière qu’elle a commencé dans ce même stade à l’été 1998. Depuis, la lanceuse de disque a accumulé un impressionnant palmarès : double médaillée aux Mondiaux (vice-championne 2013, bronze en 2017), vice-championne olympique à Rio (2016), détentrice du record de France depuis 2000 (porté à 66,73m en 2016), multiples championnes de France (22 titres à son actif).
Mélina Robert-Michon ou la quête de l’or
Après s’être classée onzième des qualifications ce dimanche, Mélina Robert-Michon aura la possibilité d’aller chercher l’une des consécrations qui lui manque : le titre de Championne du monde. Car, si son tableau de chasse est étoffé, il manque cruellement d’or international. Après avoir vécu un premier concours compliqué selon son propre aveu, la discobole compte faire table rase de tout cela pour se concentrer sur son objectif final. Il lui faudra notamment puiser dans deux des clés qui explique sa longévité : le mental et la passion. À un an des Jeux de Paris, l’heure est à la confirmation pour tous les athlètes et la recordwoman de France ne fait pas exception à la règle.
Si la championne aurait pu songer à tirer sa révérence lors de cette nouvelle olympiade à domicile, il n’en est rien. La championne de France en titre a d’ores et déjà annoncé qu’elle poursuivrait sa route. Dans un athlétisme français que l’on annonce en peine, avec sa détermination et son état d’esprit, Mélina Robert-Michon fait office de figure de proue. Un modèle exemplaire pour inspirer les jeunes générations à l’image de Marie-Julie Bonnin (21 ans, saut à la perche), Louise Manaval (22 ans, 400m, 400m haies, relais 4×400) ou Auriana Lazraq-Khlass (24 ans, heptathlon).
Stéphane Kempinaire / Jean Marie Hervio / KMSP / FFA
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