Pauline Ranvier s’est inclinée en finale du fleuret à Budapest vendredi, contre la Russe Inna Deriglazova (15-11). Après avoir dominé l’Italienne Arianna Errigo en demi-finales, la Tricolore, 33e tireuse mondiale, a donc cédé dans le duel pour l’or face à la n°2 mondiale, désormais triple championne du monde après 2015 et 2017.
« Clairement, elle est plus forte que moi. Je savais que je pouvais la faire déjouer sur certaines choses. Le vrai problème, c’est que dès que je fais une petite erreur, je suis sanctionnée, alors qu’elle, lorsqu’elle en fait une, je ne la sanctionne pas toujours, » confiait Pauline Ranvier au Figaro.
Le palmarès de son adversaire peut faire frémir. Pourtant, la Française a su imposer directement son jeu. Pauline Ranvier devient vice-championne du Monde et offre une magnifique médaille d’argent à la France.
La dernière Française championne du monde de fleuret était Chantal Demaille en 1971 à Vienne.
Les autres françaises n’ont pas manqué de prendre place aux classement final : Ysaora Tribus termine 9, Anita Blaze 44e et Solène Butruille 58e.
#Budapest2019 #RoadToTokyo
🎙 « De l’émotion et de la fierté »Découvrez la réaction de Pauline Ranvier, vice-championne du monde au fleuret, à sa descente du podium 🇫🇷⤵
▶ Le résumé de la journée : https://t.co/qqg3DWbZXA pic.twitter.com/SIknbOp03B
— FF Escrime (@ffescrime) July 19, 2019
Pauline Ranvier était la rencontre du numéro 12 Les Sportives : « Valider mon année et ramener le plus de médailles possible ! » c’est des étoiles plein les yeux que Pauline Ranvier présente ses objectifs pour 2019. L’escrimeuse de 24 ans est étudiante à la Sports Management School à Paris en parallèle de son quotidien de sportive. Ou alors devrait-on dire l’inverse ! Membre de l’équipe de France sénior et en préparation pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, Pauline garde le bout de son épée sur le diplôme et la vie active « je suis avant tout une étudiante parisienne ».
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