Battue par les championnes du monde (2-1) en quart de finale, vendredi soir à Paris au Parc des Princes, l’équipe de France féminine de football quitte la Coupe du monde organisée chez elle.
Vendredi soir, les championnes du monde ont mis fin au rêve des françaises de pouvoir peut-être broder pour la première fois, une étoile sur leurs maillots. Comme à leur habitude, les américaines ont démarré la partie avec une cadence infernale. Portée par une excellente Megan Rapinoe, autrice d’un doublé, les américaines ont démontré leur puissance et leur efficacité. Les françaises, cueillies à froid, ont encaissées dès la 5eme minute de jeu, un but à la suite d’un coup franc concédé par Mbock. La frappe de l’américaine, qui ne semblait à priori pas dangereuse, a réussi à tromper la vigilance de la gardienne française, Sarah Bouhhadi, en passant entre les jambes de Mbock et Henry. Mauvaise entame de match pour les bleues qui n’avaient plus qu’une option, revenir au score sans encaisser de but.
Après ce but concédé rapidement, c’est une équipe de France timide qui se dessinait, bloqué par une défense américaine bien en place qui repoussait chaque assaut des bleues. Un scénario proche de la catastrophe illustré à la 16eme minute après une contre-attaque américaine contré par la gardienne tricolore, qui a avorté une action de jeu très dangereuse.
Le révolte des bleues en seconde période :
Ce sont bien les bleues qui ont dominé cette seconde mi-temps. Plus disputée et électrique rythmée par des tribunes criant « Allez les bleues ». L’équipe de France se lâchait enfin et l’ambiance montait dans un Parc des Princes bien décidé à pousser les joueuses françaises vers l’égalisation. Sur un coup franc de Gaëtane Thiney, Wendie Renard a permis aux supporters d’y croire jusqu’au bout en marquant de la tête à la 81 eme minute. Malheureusement cela n’a pas suffit à qualifier les bleues.
L’équipe de france féminine de football voit la Coupe du monde lui échapper alors que tout semblait réuni ; stades pleins, cartons d’audience et un engouement qui ne cessait d’accroitre.
Copyright : Franck FIFE/AFP
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