Le choc des quarts de finale de la coupe du monde féminine de football qui aura lieu vendredi soir, au Parc Des Princes à 21h entre la France et les Etats-Unis, s’annonce comme l’un des temps forts de la compétition.
Ce quart de finale entre le pays hôte et les championnes du monde était déjà dans les esprits avant même que la compétition ait débutée. Cette affiche tant attendue est aussi la plus redoutée par l’équipe de France, qui a été poussée dans ses derniers retranchements face au Brésil (2-1, a.p). Victorieuse de tous leurs matchs, les bleues n’ont pas su briller et se rassurer. Hormis le match d’ouverture remporté aisément contre la Corée du Sud (4-0), les bleues n’ont pas su reproduire une telle qualité de jeu et ont dû se battre sur les trois derniers matchs pour arracher la victoire.
Les femmes de Corinne Diacre en ont bien conscience, il faudra qu’elles élèvent leur niveau de jeu face aux championnes du monde en titre qui, lors des phases de poules, n’ont encaissé aucun but et inscrit 18 buts depuis le début de tournoi.
Des billets à 10.000 euros :
Sur le site américain de revente de tickets StubHub.com, des billets ont été proposés à des prix exorbitants. Ce phénomène, jamais-vu aux États-Unis pour un tournoi féminin, démontre tout l’engouement que cette compétition crée au-delà des frontières. En 2015, lors du précédent Mondial, la rencontre entre les Américaines et les Chinoises avait fait chauffer le marché de la revente de billets, avec un prix moyen de 145 euros (source ESPN). Attention tout de même à ces reventes de billets qui n’assure pas un accès au stade pour assister au match.
Un duel au sommet où la France à toutes ses chances :
Sur les trois dernières confrontations, la France a réussi à renverser la montagne américaine avec deux succès 3-0 en mars 2017 et un 3-1 en janvier 2019. Certes, c’était en amical. Mais psychologiquement, cela compte.
Les Bleues, tout comme les Etats-Unis ont de sérieux atouts. D’abord un collectif qui semble l’un des rares à pouvoir rivaliser contre cette adversaire. Ensuite, une paire de défenseuses centrales, Griedge Mbock-Wendie Renard qui fait partie des meilleures au monde.
Une capacité à être dangereuse à tout moment sur coups de pied arrêtés, que ce soit sur corners avec le mètre 87 de Renard (déjà deux buts de la tête) ou sur coups francs comme face au Brésil avec la patte gauche de Amel Majri pour la reprise de Amandine Henry.
Le dernier match des États-Unis face à l’Espagne a montré que les américaines n’étaient pas imprenables. Victorieuse (2-1) en marquant leurs deux buts sur pénalty, les américaines ont montrées des faiblesses en ce huitième de finale face à une équipe de la Roja avec de l’engagement, de l’audace et un niveau technique élevé. Des qualités dont dispose l’équipe de France, mais qui pour l’instant, malheureusement, peine encore à se libérer totalement. Ce match saura donc le moment de se libérer. Battre les États-Unis, c’est possible, surtout à la maison.
Copyright : FFF
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine