Favorites face aux Britanniques, les Bleues ont assuré l’essentiel en l’emportant 63-57 (19-11/10-13/15-11/19-22) face à leur adversaire du jour, même si certaines séquences de jeu laissent à penser que le niveau des tricolores peut encore s’élever dans cet Euro.
Moins de 24 heures après sa victoire contre l’Allemagne, l’équipe de France affrontait la Grande-Bretagne à Lubjana, pour son deuxième match de poule de l’EuroBasket. Dans une Arena Stožice vide, les Bleues ont tout de suite pris 4 points d’avance grâce à des paniers de Migna Touré et Sandrine Gruda. Avec une bonne efficacité, les tricolores favorites de ce match menaient déjà de huit points à la fin du premier quart-temps. Pour autant, la machine offensive s’est enrayée dans le deuxième acte avec une prestation assez brouillonne, et des séquences offensives lentes, voire arrêtées, qui ont conduit à un retour de leur adversaire du jour à cinq point à la mi-temps.
🇫🇷 This duo @MP_foppossi / @Lokossoo, so smooth and effective 🤩#EuroBasketWomen | @FRABasketball pic.twitter.com/DZXVyiCCxO
— #EuroBasketWomen 2023 (@EuroBasketWomen) June 16, 2023
Des hauts, et encore des bas
Au retour des vestiaires, les Bleues ne sont pas revenues conquérantes. Deux ratés dans la raquette pour Sandrine Gruda, et la Grande-Bretagne en profitait pour revenir au score (35-35) pour la première fois dans ce match, alors qu’il restait trois minutes à jouer dans le troisième quart-temps. Piquées dans leur orgueil, les Françaises ont retrouvé du rythme et de la coordination défensive pour enchainer un 9-0 et mener 44-35 à 10 minutes du terme.
Encore une fois, on pensait les joueuses de Jean-Aimé Toupane à l’abri mais les Britanniques sont revenues à six petits points (58-52). Après de nouveaux échecs au tir, Sarah Michel a permis au camp français de respirer un grand coup avec un tir primé à trois points. Au final, une deuxième victoire de rang (63-57) dans cet EuroBasket, mais il faudra produire plus de jeu pour les rencontres à venir. À l’issue du match, Sandrine Gruda le confessait, c’est parfois une « souffrance » ; il reste la manière à améliorer, mais à ce moment de la compétition « le plus important c’est de gagner ». Prochain match contre la Slovénie, ce dimanche à 18h.
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