Mardi soir, devant une salle comble à Florence, les Françaises se sont logiquement inclinées en quart de finale face aux Italiennes, championnes d’Europe en titre (3-0). Mais elles n’ont pas à rougir de leur parcours, prometteur à un an des Jeux olympiques de Paris 2024.
L’équipe de France de volley féminine n’a pas créé la surprise, mardi soir en quart de finale, face aux Italiennes. À Florence, portées par une ambiance des grands soirs, dans une salle comble, les locales ont fait respecter leur statut de cador de la scène européenne (championne d’Europe en titre) et mondiale (2e au ranking mondial derrière la Turquie), en disposant de la France en trois sets (25-14, 29-27, 25-13).
Si l’on savait la France encore en-deçà de son adversaire du soir, malgré l’obtention de son ticket, cet été, pour le gratin mondial que constitue la Ligue des Nations, le début de rencontre laissait présager une longue soirée. Dépassées à la réception et démunies à l’attaque face aux murs infranchissables transalpins, les Françaises mesuraient encore la distance à parcourir d’ici les Jeux olympiques de Paris 2024, pour lesquels elles sont, pour la première fois de leur histoire, qualifiées.
Une deuxième manche serrée
L’été a été long pour les joueuses d’Émile Rousseaux et les rotations limitées. Le sept majeur (Cazaute, Gicquel, Sylves, Giardino, Bauer, Rotar et Stojiljkovic) était aligné à chaque rencontre et, malgré le renfort précieux de jeunes joueuses comme Halimatou Bah et Guewe Diouf, les organismes commençaient à grincer.
Dans la deuxième manche, les Bleues ont jeté leur dernière force dans la bataille et ont accroché les Italiennes comme elles ne l’avaient encore jamais été dans cette compétition. Mais à l’expérience, la sélection de Davide Mazzanti a effacé trois balles de set pour finalement l’emporter 29-27 et filer tout droit vers une nouvelle victoire, sans aucune manche perdue. Place désormais à quelques jours de repos pour les Tricolores avant de démarrer une nouvelle saison qui s’annonce, elle aussi, très riche.
Copyright photos : Fédération française de volley
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