Football : La section féminine de l’OL passe aux mains de l’Américaine Michele Kang
Dans un communiqué officiel publié dans le soirée de ce mardi 16 mai, l’Olympique Lyonnais a affirmé qu’un accord de vente de son équipe féminine a été trouvé avec la société YMK Holdingset dont l’actionnaire majoritaire se nomme Michele Kang.
L’information n’est pas une surprise. Annoncée depuis des mois, elle a cette fois été officialisée. John Textor, propriétaire d’Eagles Groupe et ainsi d’OL Group depuis décembre 2022, est parvenu à un accord avec la femme d’affaire Michele Kang. 52% du capital de la section féminine va être acheté par la société YMK Holdingset dont elle possède la majorité du capital.
Michele Kang n’est pas une figure connue en France. Elle a été la directrice de l’entreprise de technologie médicale Cognosante avant de se lancer dans le football aux États-Unis en rentrant dans l’équipe féminine franchisée du Washington Spirit, qui a remporté en 2021, le titre de championne de la National Woman’s Soccer League (NSWL), la première division de football état-unienne. Quelques mois plus tard, la femme d’affaire a pris la tête du club. Désormais à la tête de l’OL féminin, l’investisseuse a tendu une première aux différents acteurs du football via un communiqué officiel sur les réseaux sociaux.
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— Olympique Lyonnais (@OL) May 16, 2023
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La création d’une structure multi-équipe
Derrière ce rachat, l’idée principale de Michèle Kang est de créer une structure comprenant plusieurs équipes pour un développement plus complet et généralisé. Elle imagine notamment développer les différentes structures sous sa main plus obtenir davantage de recrutements internationaux. Pour le moment, seul deux équipes composent le groupement, le Washington Spirit et l’OL, mais Michele Kang espère voir d’autres équipes rejoindre le projet.
Elle affirme qu’un « conseil d’administration et une direction restreinte » exposeront les grandes lignes pour les équipes sous son égide afin de leur offrir un meilleur cadre d’entrainement et de développement notamment chez les jeunes. Pour autant, chaque club possèdera son président, et pour ne froisser personne elle a affirmé qu’aucun signe distinctif de l’identité d’une équipe, comme le nom ou l’écusson ne changera par respect « pour les supporters » . Les ambitions de l’Américaine sont louables mais il lui reste à faire ses preuves, notamment auprès d’une section féminine déjà citée depuis des années comme un modèle en termes de développement du football féminin.
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