Football : Les joueuses Espagnoles arrêtent leur grève après un accord avec la fédération
Le conflit qui oppose la Fédération espagnole de football et ses joueuses depuis 2019, concernant les conditions de travail de l’équipe fanion, semble enfin se dénouer. Les grévistes espagnoles ont accepté l’accord trouvé entre la fédération et le gouvernement, dans la nuit de mardi à mercredi.
Le soulagement règne à la Fédération espagnole depuis ce mercredi 20 septembre. Lorsque la nouvelle sélectionneuse nationale, Montse Tomé, avait annoncé retenir dans son groupe des grévistes, la tenue des prochains matchs de Ligue des nations contre la Suède (22/09) et la Suisse (29/06) était menacée. Victor Francos, président du Conseil supérieur du sport espagnol, avait indiqué que « la loi devait être appliquée » si jamais les belligérantes ne répondaient pas à l’appel de leur sélection, et des sanctions financières pourraient être mises en place.
Heureusement, la situation de crise a poussé les instances à agir. Ces dernières imaginaient que le mouvement de contestation s’arrêterait après l’éviction de Luis Rubiales et le départ du sélectionneur Jorge Vilda, dont les méthodes étaient critiquées, mais il n’en était rien. Les joueuses de la Roja demandaient des réformes structurelles. La fédération et le gouvernement espagnol se sont réunis dans l’urgence mardi soir, pour trouver un point d’entente satisfaisant pour les championnes du monde.
🔴 Declaración de principios ante una nueva etapa:
✔️ Gobernanza
✔️ Transparencia
✔️ Igualdad🔗 https://t.co/JNAU9UiX8A pic.twitter.com/pPs0pGeom8
— RFEF (@rfef) September 20, 2023
Un accord peu explicite
Si l’accord trouvé semble contenter les joueuses, peu d’informations ont filtré sur leurs nouvelles conditions de travail. La fédération, à travers un communiqué, a simplement indiqué vouloir apporter des changements structurels sur la base de trois principes : la bonne gouvernance, la transparence et l’égalité. Cependant, aucune action précise n’est évoquée, les termes restant vagues. Une chose est certaine, la dénomination des équipes nationales de football a été revue pour que l’appellation « football féminin » n’apparaissent plus et ne laisse place qu’à « sélection espagnole » aussi bien chez les hommes que les femmes.
Deux exceptions à noter parmi les grévistes. « Notre situation est différente de celle du reste de nos coéquipières, nous savons que ce n’était pas la bonne façon de revenir », ont indiqué Mapi León et Patricia Guijarro, préférant quitter le rassemblement.
À lire aussi : Chloé Aurard, première Française draftée en PWHL
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine