A quatre mois de la création de la Ligue professionnelle, une nouvelle avancée a été actée par les dirigeants des clubs de football de D1 et de D2 pour la protection des joueuses en matière de santé, grossesse et maternité.
Avant la signature d’une convention collective, les présidents des clubs de D1 et de D2 se sont accordés vendredi dernier 1er mars sur une recommandation patronale. Grâce à cette dernière, les clubs doivent désormais garantir «un maintien de rémunération, sans condition d’ancienneté ni jour de carence, lorsqu’une joueuse se trouve en arrêt de travail ou en congés maternité», précise Foot Unis, le syndicat des clubs professionnels et l’U2C2F, celui des clubs amateurs, dans leur communiqué. Le principe : les employeurs complètent les indemnités journalières versées par la Caisse primaire d’assurance maladie.
Football et grossesse, un temps d’avance sur la future Convention collective
Cette recommandation entrera en vigueur au 1er juillet, en même temps que le lancement de la Ligue professionnelle. « Notre objectif est de fournir à chaque joueuse une protection en adéquation avec les attentes et les réalités du football féminin, leur permettant ainsi d’exercer leur métier dans un environnement serein », a souligné Laurent Nicollin, Président de Foot Unis. Les clubs des deux premières divisions devancent donc la signature de la Convention collective, toujours en négociation.
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