Deux jours après le premier match amical face à l’équipe Suédoise (24-28) à Strasbourg, l’équipe de France féminine de handball s’est de nouveau imposée à domicile, cette fois dans un scénario bien différent de celui de l’Axone de Montbéliard. Ce match a également été l’occasion de célébrer quelques anciennes gloires de l’équipe de France féminine.
Avec un score de 6-2 après quelques minutes de jeu, l’entame de match laissait présager une rencontre maitrisée par les Bleues. La suite du match ne s’est pourtant pas déroulée comme prévu. De 6-2 à 6-6, puis 9-6 pour les Françaises, 9-9, avant une nouvelle domination bleue pour mener à la pause sur le score de 13-10. La reprise de la deuxième mi-temps semblait sceller tout spectacle avec l’écart qui se creusait pour les Bleues, en blanc sur le terrain. 21-16 à 11 minutes du terme. Cela paraissait improbable, mais les Suédoises ont rattrapé leur retard grâce a une belle efficacité offensive, pour revenir a 21 partout à trois minutes du coup de sifflet final. Elles ont même eu la possession pour mener, mais Camille Depuiset s’est interposée. Une dernière mauvaise gestion suédoise à 20 secondes condamna les derniers espoirs des Scandinaves qui partiront sans résultat de cette tournée dans l’Hexagone (24-22).
Les gardiennes ont brillé
Les mots d’Oliver Krumbholz résumaient parfaitement le match de Laura Glauser : « Elle a sauvé l’équipe quand la défense était battue. » Avec un match à 50 % (9/18), Laura Glauser, élue joueuse du match sous les yeux de sa famille, a montré qu’elle sera bien présente pour les mondiaux qui arrivent en fin d’année. Avec moins de temps de jeu, Camille Depuiset a également effectué un bon match à 31 % (5/16). Ce match de gardiennes a été l’occasion de poser la question de la protection de ce poste exposé aux commotions. Laura Glauser avoue que « c’est complexe », mais espère tout de même une solution efficace. Amandine Leynaud ajoute qu’il s’agit d’un « réel problème » dans un sport ou les tirs deviennent « plus forts », sans savoir si le casque « est la bonne solution ou non ».
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L’occasion de célébrer des légendes
Le match entre la Suède et la France ne possédait pas de véritable enjeu sportif, mais il a été l’occasion de célébrer cinq joueuses qui ont contribué au beau palmarès français. Parmi elles, des championnes olympiques de Tokyo, Amandine Leynaud, Blandine Dancette, Alexandra Lacrabère mais également d’autres légendes comme les championnes du monde Siraba Dembélé-Pavlovic et Camille Ayglon-Saurina. Toutes ont reçu un cadre hommage de la fédération française, qui essayait de faire cette cérémonie « depuis un moment », mais les emplois du temps de chacune n’ont pas facilité les choses. Le fait de recevoir cet hommage de manière collective est un véritable plaisir pour ces joueuses, et parait presque normal pour Camille Ayglon, car l’aspect collectif, « c’est l’essence de ce sport ».
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