C’est une avancée incontestable pour l’arbitrage féminin. La professionnalisation des arbitres féminines est lancée. Lors du prochain championnat de D1 Arkema, huit arbitres féminines bénéficieront du plan de professionnalisation lancé par la FFF.
Huit arbitres féminines deviennent professionnelles
Approuvée par le Comité exécutif de la FFF, cette professionnalisation sera mise en place lors de la prochaine saison 2020/2021 de la D1 Arkema. Huit arbitres en bénéficieront : quatre arbitres centrales (Victoria Beyer, Alexandra Collin, Savina Elbour, Maika Vanderstichel ) et quatre arbitres assistantes (Clothilde Brassart, Stéphanie Di Benedetto, Jennifer Maubacq, Nabila Zaouak).
En quoi cela consistera ? Elles percevront une indemnité mensuelle de préparation, qui s’ajoutera à celle de match. En complément des trois stages habituels au CNF Clairefontaine des arbitres de la D1 Arkema, elles devront en suivre quatre autres spécifiques de trois jours pendant la saison. » Ces nouvelles conditions leur permettront de se consacrer davantage à l’arbitrage et ainsi de renforcer leurs compétences techniques et athlétiques », indique Pascal Garibian, Directeur Technique de l’Arbitrage (DTA).
« Je suis heureuse de m’engager dans ce plan de professionnalisation. J’aurais plus de temps et de moyens pour me consacrer à ma fonction d’arbitre », se félicite Maika Vanderstichel, l’une des quatre centrales retenues.
La FFF souhaite ainsi inciter d’anciennes joueuses de haut niveau à devenir arbitres. Destiné à huit officielles la première année, le dispositif est appelé à se développer au cours des prochaines saisons.
« Elever le niveau de l’arbitrage féminin français et à en faire une référence internationale »
La FFF lançait la professionnalisation des arbitres féminines depuis 2019
Lancé en février 2019, ce plan de professionnalisation était déployé en différentes phases avec une entrée en action à la saison 2019-2020 : accentuation des moyens humains et matériels, renforcement de la préparation des arbitres, ainsi qu’une évolution du dispositif d’indemnisation. Le groupe Élite annonçait 4 à 6 arbitres dont les candidatures on été retenues par la Commission fédérale des arbitres (CFA) et validées par le Comex.
La préparation athlétique est l’un des éléments clé de la professionnalisation. Le nombre annuel de rassemblements sera augmenté, pour passer de 2 à 6 stages (3 jours par stage), auxquels s’ajouteront 2 stages mixtes (avec les arbitres masculins). Elles bénéficieront des services d’un préparateur physique supplémentaire, d’un suivi médical avec des tests annuels au CNF Clairefontaine, et de l’encadrement d’un manager en arbitrage féminin.
« Ce plan de professionnalisation vise à élever le niveau de l’arbitrage féminin français et à en faire une référence internationale, » selon le communiqué.
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