Le tennis de table a largement contribué à la moisson de médailles françaises aux Jeux paralympiques cette nuit. Trois Françaises étaient engagées en demi-finale. Thu Kamkasomphou et Anne Barnéoud se sont parées de bronze. Léa Ferney est allée chercher la médaille d’argent à 17 ans.
Avec trois Françaises en demi-finale dans trois catégories différentes, on savait que la nuit serait riche en médailles au tennis de table. Car, originalité de la compétition, les deux pongistes défaites en demi-finale se partagent directement la troisième place. Restait donc à déterminer les métaux pour les Tricolores. Au final, deux sont en bronze, la dernière en argent. Le bilan est satisfaisant après un premier tour difficilement lisible, mais laisse quelques regrets.
Tombée en quatre sets (7-11, 6-11, 11-5, 5-11) dans sa demi-finale contre la Chinoise Wenjuan Huang, Thu Kamkasomphou décroche une sixième médaille en six paralympiades. « C’est une belle médaille, même si j’étais venue pour autre chose. Au moins je rentre avec quelque chose », se satisfait la Rennaise. La native du Laos a en tout cas prouvé qu’à 52 ans, ses titres paralympiques de 2000 et 2008 n’étaient pas qu’un lointain souvenir.
Léa Ferney en argent à 17 ans
Àe son tour, Anne Barnéoud s’est arrêté en demi-finale, contre la Russe Viktoriia Safonova. Défaite en quatre sets également pour l’Iséroise (8-11, 9-11, 11-3, 5-11), qui conquiert là sa première médaille individuelle aux Jeux paralympiques (classe 11). « Ce match a été très dur mais je suis très très contente parce que c’est une bonne joueuse, avec une bonne tactique technique, elle varie de tous les côtés », soufflait la Française après son match, visiblement émue.
Après l’avoir emporté face à la Japonaise Maki Ito (n°10 mondiale) en demi-finale, Léa Ferney affrontait la Russe Elena Prokofeva. Au terme de la rencontre, la numéro 1 mondiale s’est imposée trois sets à un (11-4, 8-11, 11-8, 11-5) face à la Tricolore de 17 ans, benjamine de la délégation tricolore, qui s’empare de la breloque d’argent. « Je ne savais pas que j’allais faire une médaille d’argent ici. Je suis très contente de ramener une médaille en France. Je n’avais pas beaucoup de pression, si je gagnais c’est bien, si je perdais tant pis. On ne comptait pas faire 2020, on comptait surtout sur 2024 », a commenté la pongiste à l’issue du match. Vendredi, la pongiste dijonnaise avait déjà créé l’exploit. En s’imposant face à l’Ukrainienne Natalya Kosmina, championne paralympique de Rio, la Française s’assurait une médaille.
Crédit photo : France paralympique
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine