En patronnes, les Bleues ont décroché l’or olympique en s’imposant face au Comité olympique Russe (30 – 25). Les Tricolores tiennent leur revanche, cinq ans après Rio. Après la victoire de l’équipe masculine, le handball français est à la fête.
On espérait une autre fin qu’à Rio. On l’a eu ! À l’affiche, un remake de la finale olympique de Rio remportée par la Russie ou de la finale de l’Euro handball 2018 remportée par la France, à domicile. Cinq ans après, les Bleues ont mené la barque et deviennent championnes olympiques pour la première fois de l’histoire de l’équipe de France féminine de handball.
Après une première mi-temps au coude à coude (13 – 15 à la mi-temps), les joueuses d’Olivier Krumbholz ont pris le large au retour du vestiaire. « C’est incroyable. Beaucoup d’émotion. J’ai une pensée pour les filles qui sont blessées et qui devaient faire partie de cette aventure. Je savais qu’on allait aller au bout et de voir qu’on gagne cette finale de cette manière, c’est fabuleux », a déclaré Alison Pineau émue, au micro de France Télévisions. Proche de l’élimination en poule, les Françaises ont largement corrigé le tir en phase finale.
🇫🇷 QUEL BONHEUR ! LES BLEUES AU SOMMET DU HANDBALL FÉMININ !
🤾 Quel régal cette prestation de la team France qui domine le comité olympique de Russie et offre au handball français un doublé historique en or #Tokyo2020
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— francetvsport (@francetvsport) August 8, 2021
Pauletta Foppa et Cléopâtre Darleux impériales
Un beau travail collectif récompensé. Les Françaises ont réussi à contenir les sœurs Ana Vyakhireva et Polina Kuznetsova lors de cette finale, pièces centrales du collectif soviétique. Tenues au score jusqu’à la 38ème minute (16-16), les Tricolores ont imposé une phase de jeu dantesque pour creuser l’écart. Pauletta Foppa, qui avait déjà mis la pression en première mi-temps, a encore élevé la cadence en seconde période. Impressionnante, la pivot trouvait les ouvertures pour mettre les buts au fond des cages (7/7). Elle provoquait les 2 minutes et récoltait les penalties. C’était sans compter sur la rentrée de Cléopâtre Darleux, infranchissable dans ses cages (43 % d’arrêts). +4 à la 42ème, +6 à la 45ème. Sur un nuage, les Bleues prenaient largement les devants jusqu’à la trentième minute, sous les applaudissements de leurs homologues masculins. Magnifique fin de carrière pour Amandine Leynaud après 254 sélections en équipe de France. La plus belle des breloques au cou.
En demi-finale vendredi, la Russie avait dominé la Norvège, championne d’Europe en décembre 2020, 27 à 26, alors que les Françaises s’étaient imposées contre la Suède 29 à 27. Championnes du monde en 2017 et d’Europe en 2018, les Françaises étaient parties en quête du seul titre manquant à leur palmarès. Alors que les Russes visaient le doublé. C’est chose faite pour les Françaises. Depuis 1984, la France est la première nation à s’emparer de la médaille d’or chez les femmes et chez les hommes. Bravo mesdames, vous avez été incroyables !
Crédit photo : Équipe de France de handball
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