Dans une vidéo vue plus de 30 000 fois, l’athlète Kim Meylemans explique avoir « vécu l’enfer » en arrivant à Pékin en raison du protocole sanitaire strict.
Comme beaucoup d’autres sportifs, Kim Meylemans, spécialiste belge de skeleton, est arrivé sur le sol chinois dimanche 30 janvier pour débuter les Jeux de Pékin. À son arrivée, c’est la surprise. Son test PCR se révèle positif au covid, à l’inverse des douze réalisés avant son départ pour la Chine. Débute alors un parcours du combattant pour que la jeune femme puisse rejoindre le reste de la « Team Belgium » avant d’entrer en piste le vendredi onze février.
Son premier séjour à l’isolement terminé, Kim Meylemans se plie à la réalisation de trois nouveaux tests. Tous négatifs. Elle se prépare donc à rejoindre le reste de sa délégation au village olympique mais l’ambulance censée l’y emmener change de direction. Elle est à nouveau placée en quarantaine. Pour sept jours supplémentaires. Un cauchemar décrit par Kim Meylemans, en larmes, sur ses réseaux sociaux.
Une prise de parole qui a fait réagir les instances sportives. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Belge a pu intégrer le village olympique. « Je suis encore à l’isolement mais au moins je suis au village olympique. Je me sens en sécurité et je suis en position de mieux m’entrainer », a-t-elle déclaré jeudi dans une autre vidéo.
« Une situation extrêmement difficile mentalement »
Un test PCR positif et les rêves olympiques s’évaporent. C’est la réalité à laquelle sont confrontés les plus de 2900 athlètes engagés dans ces jeux de Pékin 2022. Interrogée à ce sujet en conférence de presse, Perrine Laffont a confié son ressenti sur cette atmosphère pesante. « Nous réalisons des tests tous les jours, ce qui est normal. Ce qui est plus contraignant, c’est la peur d’attraper la Covid. On voit des gens arriver sur le village, être testé positif puis placés à l’isolement. On compte les jours qu’il nous reste avant notre départ », résumait la française jeudi 3 février à l’issue de sa qualification en finale de ski de bosse.
Sans commenter le cas précis de Kim Meylemans, le président du Comité international olympique Thomas Bach a reconnu « la situation extrêmement difficile mentalement » des sportifs arrivés en Chine après avoir franchi les qualifications et péripéties logistiques, mais qui reste sous la menace d’une contamination susceptible de « détruire, ou au moins compromettre (leur) rêve olympique ».
À lire aussi : Agathe Bessard : « Les Jeux c’est la seule retombée médiatique pour le skeleton »
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine