Journée internationale du sport au service du développement et de la paix en période de confinement
« Le sport a le pouvoir de changer le monde, d’unir les gens de manière quasi-unique et de créer de l’espoir là où il n’y avait que du désespoir » disait Nelson Mandela. Il s’agit non seulement d’un droit fondamental, mais aussi d’un outil puissant pour renforcer les liens sociaux et promouvoir la paix, ainsi que la solidarité et le respect. En ce 6 avril 2020, c’est la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Cette année, elle a pour but d’encourager à rester physiquement actifs malgré les mesures de confinement. Les athlètes français élèvent une carte blanche pour la promotion du sport et de la paix.
Le virus du coronavirus (COVID-19) continue de toucher de plus en plus de pays et de plus en plus de personnes à un rythme toujours plus alarmant. De ce fait les pratiques de « distanciation sociale » avec la mise en place du confinement, deviennent monnaie courante pour tenter d’enrayer la propagation du virus, ce qui a entrainé la fermeture des gymnases, des installations sportives et des stades, des piscines publiques, des studios de danse et des terrains de jeux dans de nombreux pays à travers le monde. Tout comme le milieu culturel, le sport est touché de plein fouet par ces mesures. Beaucoup de pratiquants et pratiquantes voient leurs loisirs favoris être mis en suspens et ne sont plus en mesure de participer activement à des activités sportives ou physiques individuelles ou en groupes, ni de regarder des événements sportifs en direct. Ces nouvelles mesures, pourtant nécessaires, posent désormais des défis importants à l’ensemble de la communauté sportive mondiale.
En 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 6 avril comme Journée internationale du sport pour le « développement et la paix, destinée à célébrer la contribution du sport et de l’activité physique à l’éducation, au développement humain, à l’adoption de modes de vie sains et à l’édification d’un monde pacifique ». Chaque 6 avril, c’est une occasion de rappeler que les liens sociaux sont importants d’autant plus dans le sport : ne pas rompre le contact avec les entraîneurs ou entraineuses, les coéquipiers ou coéquipières, ou les éducateurs ou éducatrices, qui peuvent aider non seulement à rester en bonne forme physique, mais aussi à conserver ces liens sociaux. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) propose justement un forum de questions/réponses sur la pratique sportive pendant le confinement. Quant au ministère des sports, il propose des rester actifs en partageant des bonnes pratiques.
La Journée internationale du sport au service du développement et de la paix veut « encourager à rester physiquement actifs malgré les mesures de confinement », comme le rappel les Nations Unies.
Des athlètes comme Laurence Fischer ou encore Clarisse Agbegnenou ont brandi une carte blanche sur leurs réseaux sociaux, dans le même mouvement que la communauté mondiale #WhiteCard
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine