Pour favoriser l’engagement des clubs, des évènements sportifs mais aussi de l’ensemble des personnes qui pratiquent une activité sportive dans une démarche de développement durable, Julien Pierre, ancien rugbyman et fondateur du label Fair Play For Planet, veut contribuer à concilier sport et environnement. Avec l’ADEME, agence de la transition écologique, l’association a lancé, le 3 juin, la charte des 10 actions pour un sport plus vert ainsi que le #FPFPChallenge.
Aller à l’entrainement à pied ou à vélo, trier les déchets et nettoyer le vestiaire, penser à éteindre les lumières ou encore oublier le plastique à usage unique, autant de gestes déclinés dans la charte et qui contribuent à conjuguer les enjeux écologiques avec le sport. La campagne, qui se tiendra jusqu’en décembre 2021, a pour objectif de les promouvoir.
Chaque action compte. Tout comme le handballeur Nikola Karabatic ou l’escrimeuse Cécilia Berder, la joueuse de rugby Lenaïg Corson y est sensible. « On se doit de montrer l’exemple autour de nous. En tant que sportif·ve·s de haut niveau, on peut prôner l’écologie et véhiculer les bons gestes à effectuer. » Celle qui a intégré le comité d’éthique de l’association en juin 2020 ne veut pas rester sur le banc de ce combat pour la planète. Grâce au défi #FPFPChallenge, la communauté sportive partage ses bons gestes, petits ou grands, sur les réseaux sociaux pour inspirer. Et lancer le mouvement auprès du grand public.
Accompagner les clubs
Au-delà du challenge sur les réseaux sociaux, Fair Play For Planet veut aussi valoriser les actions environnementales portées par les clubs ou par les événements sportifs grâce au label FPFP. Différents degrés de labellisation permettent de certifier le niveau d’engagement et de proposer des solutions pour atteindre le niveau supérieur. Une démarche importante lorsqu’on sait que « la part des émissions de gaz à effet de serre imputée à une manifestation sportive dues au transport des personnes (organisation et supporters) est de 80 % », explique l’association. L’Olympique Lyonnais (OL) est engagé et a déjà décroché le précieux label. « Le foot et le sport populaire plus généralement peut véhiculer des messages, contribuer à la sensibilisation sur l’environnement », commente Maëlle Trarieux, directrice RSE de l’OL lors de la conférence de lancement de l’opération. Clubs, entreprises, écoles ou particuliers, nous avons tous et toutes un rôle à jouer !
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