Du 9 au 12 février, l’équipe de France féminine de goalball se retrouve au Pôle sportif des Montboucons, à Besançon, pour un stage de préparation aux échéances à venir. Parmi celles-ci, les championnats d’Europe, mais aussi à plus long terme, les Jeux paralympiques de Paris 2024, et ceux de Los Angeles 2028.
En lisant ces premières lignes, vous vous êtes peut-être demandé ce qu’est le goalball ? Il s’agit d’une discipline paralympique dans laquelle deux équipes composées de trois joueurs déficients visuels s’affrontent, tous équipés d’un masque aveuglant pour mettre tout le monde à égalité. L’objectif de ce sport est de marquer dans la cage adverse de neuf mètres de long, en lançant une balle d’un poids d’1,25 kg remplie de clochettes qui permettent aux athlètes d’anticiper la trajectoire. Le lancer se fait à la main, et l’équipe qui sort des deux mi-temps de douze minutes avec le plus grand score l’emporte.
En France, le développement de ce sport s’est fait en 2016, après un premier échec en 2010. Malgré ce départ tardif, le goalball est déjà professionalisé. À l’occasion de ce stage, l’équipe de France est accompagnée d’un staff conséquent : préparateur physique, psychologue du sport, analyste vidéo, nutritionniste ou encore arbitre internationale. Cette équipe est d’ailleurs très majoritairement composée de Lyonnaises du Club Sportif AVH, place forte du goalball français. Plus localement, la Bisontine Gwendoline Matos, membre de l’ASSCB, est un élément fiable sur lequel la sélection nationale peut compter. Il sera possible d’observer ces deux clubs à l’occasion de la Coupe de France de Goalball qu’accueillera la ville de Besançon les 29 et 30 avril prochain.
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Un place à se faire sur l’échiquier mondial
Du fait de sa récente création, l’équipe de France conserve une marge de progression au classement mondial. Parmi les nations fortes de la discipline se trouve la Turquie, le Japon ou encore le Canada. L’équipe de France a justement pu affronter certaines de ces équipes en décembre dernier à l’occasion des championnats du monde au Portugal.
« La base, c’est la défense. On a vraiment envie d’avoir une grosse défense pour gagner »
Les joueuses et le staff ont pu tirer beaucoup d’enseignements de cette compétition. Anthony Puaud, sélectionneur de l’équipe féminine depuis plusieurs années, axe les derniers stages sur la défense, les pénaltys et la précision. Pour être en mesure de gagner, il considère qu’il est nécessaire « d’avoir une grosse défense », ce qui manque encore aux Bleues. Pour garder une dynamique et créer des automatismes au sein du collectif, le sélectionneur essaie de garder un équilibre dans ses sélections. L’idée est de « laisser une trace pour la suite ». Ainsi, l’équipe est généralement constituée pour un minimum de six mois. En tout cas, l’équipe de France est sur la bonne voie. Elle qui n’était classée que 40ème nation mondiale il y a deux ans s’est classée 12ème des derniers championnats du monde.
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