Pour leur première saison en élite, les Simones d’Orléans ont accueilli les meilleures équipes de roller derby. Elles ont organisé une étape du championnat de France à Olivet, dans l’agglomération de la capitale régionale. Les 8 meilleurs clubs de France se sont retrouvés au gymnase du Beauvoir l’espace d’un week-end.
En matière de roller derby, l’équipe phare en Centre-Val de Loire, c’est celle des Simones d’Orléans. Pensionnaires de l’élite depuis cette saison, elles ont accueilli la dernière journée de championnat au gymnase du Beauvoir, à Olivet, dans l’agglomération orléanaise. Vous les avez peut-être découvertes par leurs initiatives, mises en avant dans le premier numéro des Sportives Centre-Val de Loire, retrouvons maintenant les Simones sur le terrain.
Accueillir l’élite, un aboutissement pour les Simones
Cela faisait plusieurs mois déjà qu’elles préparaient cet événement qui leur tenait à cœur. « C’est un peu un aboutissement, après plus de 10 ans d’existence », explique Emilie Blachon-Renouard, présidente des Simones. « Nous voulions accueillir les meilleures équipes et partager cela avec nos supporters. »
L’organisation a été saluée par les concurrentes et les spectateurs, un millier sur le week-end. Ils ont apprécié l’ambiance sur et autour de la piste. Quoi de mieux que profiter du spectacle en dégustant un gâteau fait maison. Une quarantaine de bénévoles a répondu présent. « Certains venaient de l’extérieur, c’est ça qui est sympa. Il y a tout un microcosme associatif qui travaille ensemble. Certains étaient là, d’autres ont prêté du matériel. Tout s’est très bien passé, nous avons même eu quelques rentrées financières. »
Pari relevé côté organisation, sur le terrain, les choses n’ont pas toujours été simples. Pas facile, déjà, pour les spectateurs novices de comprendre le jeu. « Nous avons passé pas mal de temps à expliquer les règles dans les gradins » sourit Emilie, « mais ça fait partie du jeu et ça nous fait plaisir. Il y avait une super ambiance, appréciée de tous.»
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Le roller derby, d’abord un état d’esprit
Le roller derby, sport de contact. Photo : Ch. Chapiotin
Si vous arrivez à l’improviste, vous allez voir des filles tourner sur une piste ovale et se rentrer dedans. Comme une bagarre qui prend fin dès le coup de sifflet de l’arbitre. Toutes les joueuses vous le diront, le roller derby c’est d’abord un état d’esprit. Certes il y a de l’engagement, mais avant tout un très grand respect.
Très grossièrement, une partie, c’est deux fois trente minutes de jeu, avec 10 joueuses par équipe. Qautre bloqueuses et une jammeuse, qui doit marquer des points en enchainant les tours. L’avantage quand vous êtes sur place, c’est qu’il y a des speakers et des joueuses pour tout vous expliquer.
A ce petit jeu en tout cas, c’est le roller derby Toulouse qui s’est imposé, devant Nantes et Paris. Les Orléanaises, avec une défaite et une victoire, se sont classées 7e. Elles devront passer par des barrages à la mi-juin pour assurer leur maintien en élite. « Nous nous sommes rendu compte que nous étions toujours dans l’apprentissage du haut niveau. Nous manquons encore d’expérience dans la gestion des matches, avec un effectif assez restreint. »
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Des Simones à l’international ?
Plusieurs Orléanaises ont participé à un stage de sélection avec l’équipe de France. Photo : Ch. Chapiotin
Cette saison au plus faut niveau aura permis aux Simones de se montrer, de se démarquer même, pour certaines. Elles sont trois à avoir participé au premier stage sélectif de l’équipe de France senior.
La relève semble en tout cas assurée en Centre-Val de Loire. Si des Orléanaises ont été repérées pour l’équipe de France sénior, des Tourangelles sont déjà en place chez les juniors. Elles sont issues des Silly Geez, pensionnaires de Nationale 2, le 3e échelon national. Les Bleuettes seront d’ailleurs à l’honneur à l’occasion de la coupe du monde cet été. Rendez-vous est pris à Valence, du 28 au 30 juillet.
Pour la petite histoire, Tours a aussi des garçons en équipe de France junior. Car oui, le roller derby se conjugue aussi au masculin, même si c’est plus rare. Par défaut, le roller derby est associé à une pratique féminine, suffisamment rare pour être signalé non ?
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