Au sein du CNOSF, les fédérations de sports collectifs ont souhaité se mobiliser afin que soient pris en considération les sujets liés à leurs spécificités, et d’apporter des réponses concertées aux difficultés rencontrées dans le contexte de la crise sanitaire.
Compte tenu de la situation, le groupe des sports collectifs a jugé nécessaire de s’organiser et d’être force de proposition concernant la gestion et la représentation du sport professionnel masculin géré par les ligues délégataires ou les fédérations, du sport professionnel féminin géré par les fédérations – exception faite du volleyball (une même ligue pro masculine et féminine) –, des divisions intermédiaires (rebaptisées semi-professionnelles) gérées par les fédérations et enfin du secteur amateur, intégrant des joueuses et joueurs sous contrat, géré par les fédérations.
Au regard de ces enjeux, les représentants des sports collectifs souhaitent en concertation :
- Établir un cadre du sport professionnel féminin et des divisions semi-professionnelles, en proposant à chacune des disciplines de l’adopter à l’échéance 2024.
- Acter le fait que la 1ère division féminine d’une discipline soit désormais considérée comme le standard professionnel féminin du sport concerné.
Le groupe des sports collectifs comptera les représentants de 7 fédérations membres du CNOSF : basketball, football, handball, hockey sur glace, natation pour le water-polo, rugby et volleyball.
D’un point de vue opérationnel, les travaux seront menés par :
- un groupe « sport féminin » dont le co-pilotage a été confié Brigitte Henriques, vice-présidente de la Fédération française de football et vice-présidente du CNOSF, et Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération française de basketball.
- un groupe « divisions intermédiaires/semi pro » dont le co-pilotage a été confié à Eric Tanguy, président de la Fédération française de volley et vice-président du CNOSF, ainsi que Nodjialem Myaro, présidente de la Ligue féminine de handball.
Par ses propositions concrètes, ce groupe de travail sera l’interlocuteur des pouvoirs publics pour permettre une meilleure prise en compte des spécificités du sport professionnel féminin et des divisions semi-professionnelles.
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