A une semaine du Final Four, Metz Handball s’est offert son 26e titre de champion de France. Au coude à coude avec son dauphin Brest Bretagne Handball depuis le début de la saison, l’équipe d’Emmanuel Mayonnade a remporté le dernier match de championnat face à Plan De Cuques (36-22). Les Neptunes de Nantes et Paris 92 suivent au niveau classement. La JDA Bourgogne Dijon Handball arrache la 5e place à Chambray. En bas de classement, Stella Saint Maur est reléguée sportivement en Division 2 féminine.
C’était ce samedi devant 4800 spectateurs. Les dragonnes ont été implacable face à l’équipe de Plan-de-Cuques avec un score de 36 à 22 lors de la dernière journée de Ligue Butagaz Energie. Metz Handball a conquis un nouveau titre de champion, le 26e de leur histoire. Le club devance Brest, peuvent rêver d’un triplé, après la Coupe de France et avant le Final Four de la Ligue des champions. « Ce titre représente la continuité du club, résumait Sako. Metz Handball nous apporte énormément, on veut continuer à lui rapporter des titres, c’est le minimum. »
« On a remporté la Coupe de France et le titre et on se donne le droit de rêver pour la suite », Camille DEPUISET.
Metz finit avec un petit point d’avance sur Brest, qui sera resté menaçant jusqu’à la dernière journée. « Cette saison a été très longue, très dure, on a été longtemps deuxièmes, on est tellement soulagées et fières de ce titre, lançait au micro de beIn Sports Sarah Bouktit, « On a pris une grande claque quand on a perdu chez nous contre Brest en janvier (22-23), ça m’a brisé le cœur. A partir de ce moment, on savait qu’il faudrait tout gagner pour être championnes. On a beaucoup, beaucoup, beaucoup travaillé et ça paye aujourd’hui. » Camille DEPUISET, joueuse de Metz Handball le confirme : « Cette saison était dure. Etre championne de France avec une seule défaite, on peut penser que c’est anodin. Mais cela montre à quel point c’est relevé, on fait des efforts au quotidien. C’est un soulagement mais surtout c’est une belle fierté. Il fallait conclure ce soir et ce n’était pas simple. On a remporté la Coupe de France et le titre et on se donne le droit de rêver pour la suite ; peut être que nous sommes encore trop réservées sur nos victoires avec l’échéance qui arrive. Mais on a une belle équipe avec du caractère et malgré la pression, on s’est battus et ce n’était pas facile. »
Depuis de nombreuses années, Metz fait fructifier un savoir-faire inégalable en se positionnant parmi les leaders du handball féminin français en terme de performance. L’entraîneur actuel Emmanuel Mayonnade, arrivé au club en 2015, a établi une dynastie à l’image de ses prédécesseurs Olivier Krumbholz (cinq titres entre 1989 et 1995, avant de prendre la tête de l’équipe de France) et Bertrand François (1996-2003, 2004-2006 et 2009-2010), dont il égale le record de sept titres. « Aucun titre ne se ressemble mais il n’y a aucune lassitude, ils sont tous beaux. Cette saison a été dure et c’est probablement une de mes plus belles saisons ; on savait qu’au moindre faux pas on allait dire au revoir au titre et cela n’a pas été simple contre plusieurs équipes, et pas seulement contre Brest. Cette saison était dingue et extraordinaire. On continue l’histoire du club et sur une constance ; ce club travaille dur et a une structure solide. Désormais, on va se concentrer sur la Ligue des Champions ».
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