Paris 2024 : Ce qu’il faut retenir des résultats des Françaises ce 3 septembre
Les Sportives vous résume ce qu’il faut retenir des résultats des paralympiennes françaises en ce mardi 3 septembre. Alors que la France occupe la cinquième place du tableau des médailles des Jeux paralympiques de Paris 2024, les Tricolores de la para équitation et de l’escrime fauteuil sont entrées en scène.
Pas de médaille pour la cavalière Chiara Zenati
Les épreuves équestres débutaient ce matin dans les somptueux jardins du château de Versailles. Seule Française en lice ce mardi, Chiara Zenati se lançait sur ses deuxièmes Jeux avec Swing, le cheval qui l’accompagne depuis six ans. À 21 ans, celle qui s’entraîne à Saumur n’est pas parvenue à ramener une médaille du Grand Prix A Grade III.
En para athlétisme, des Françaises en finale mais de podium
La Française qui a fait sensation ce mardi sur la piste du Stade de France, c’est Marie Ngoussou Ngouyi. À seulement quinze ans, la cadette de la délégation française a couru la finale du 100m T47 en 12.58. Sixième, elle peut se projeter vers le futur avec confiance. Pour la première fois à la bagarre aux Jeux, la Messine Laure Ustaritz a elle aussi terminé sixième de sa finale du 400 m T37. Nantenin Keita, la porte drapeau tricolore, s’est arrêtée dès les séries du 100 T13. Elle réalise tout de même sa meilleure performance de la saison (12’85).
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Des qualifications ratées pour les Tricolores de la para natation et du para tir à l’arc
Ça n’est pas passé pour Solène Sache sur le 50 m dos. Septième de sa série, la Valdoisienne n’a pas validé son billet pour la finale. Élimination également pour l’archère Aziza Benhami, battue dès les seizièmes de finale de l’open arc classique par l’Iranienne Rahimi Ghahderijani.
Désillusion en séries sur le tennis de table individuel
Thu Kamkasomphou, déjà multiple médaillée paralympique, a été éliminée dès les quarts de finale du simple classe 8. Elle s’est inclinée face à la Chilienne Florencia Pérez (9-11, 5-11, 9-11). Elle aussi candidate à une médaille, Alexandra Saint-Pierre a chuté en quart de finale face à la Coréenne Young-A Jung dans un match très accroché en cinq sets (12-10, 7-11, 11-9, 10-12, 11-8). L’Abbevilloise aura gâché une balle de match. Léa Ferney, vice-championne paralympique de tennis de table de la classe 11 à Tokyo, est aussi passée à côté. Elle n’a pas réussi à prendre le meilleur sur la Turque Ebru Acer (6-11, 13-11, 7-11, (5-11).
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Boccia : top départ pour le double mixte
Deux paires françaises entraient en compétition ce 3 septembre. Du côté de la catégorie BC1-BC2, Fayçal Meguenni, Aurélie Aubert et Aurélien Fabre ont été battus contre l’Indonésie (3-8) mais ont remporté leur premier match contre les Pays-Bas (8-2). Pour ce qui du double mixte BC3, Sonia Heckel et Jules Menard ont arraché leur qualification en quarts sur la dernière balle de la manche décisive contre l’équipe japonaise (3*-3). Défaits par l’Australiens en début de journée (5-2), les Tricolores devaient remporter a minima une victoire pour aller plus loin.
Pas de première médaille pour les Bleues de l’escrime
Les para escrimeuses françaises, engagées sur la totalité des cinq jours de compétition, nourrissent de belles ambitions. Aujourd’hui en lice sur le sabre, elles sont rentrées au Village paralympique bredouilles. Brianna Vidé a terminé au pied du podium. Elle s’est inclinée contre la Géorgienne Nino Bibilashvili dans le combat pour le bronze (15-11). L’autre Tricolore de la catégorie B, Cécile Demaude, a été vaincue en huitièmes de finale par la Chinoise Xiao Rong (15-3). Clémence Delavoipière est quant à elle sortie dès les seizièmes dans la catégorie A, après avoir été stoppée par l’Italienne Andreea Mogoș (15-11).
Goalball et volleyball assis : les Bleues concèdent deux nouvelles défaites
La journée a été difficile pour les Françaises des sports collectifs. En volleyball assis féminin, elles se sont inclinées face à la Chine sur un score sans appel (0-3). Celles du goalball ont aussi été sèchement battues en quarts de finales par l’équipe chinoise (2-12). Les perspectives d’avenir restent prometteuses pour le jeune collectif bleu blanc rouge.
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