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Paris 2024 : Ce qu’il faut retenir des résultats des Françaises ce 5 septembre

Maud Tardieux
05.09.2024

Depuis maintenant plus d’une semaine, nous vibrons au rythme des performances des para athlètes des Jeux de Paris 2024. Sous le ciel capricieux de la capitale, plusieurs Françaises étaient aujourd’hui à la bagarre pour un podium, tandis que la très attendue Sandrine Martinet entrait en piste au dojo du Grand Palais éphémère. Devant un public en ébullition, elle s’est offert sa cinquième finale sur un tatami paralympique.

Sandrine Martinet, une médaille d’argent et un pas de plus dans la légende

Qui de mieux que Sandrine Martinet, légende vivante de sa discipline, pour offrir au para judo français sa première médaille à Paris ? Vingt ans après sa première participation à Athènes, la native de Montreuil rentrait pour la sixième fois en lice sur un tatami paralympique. Seulement battue en finale des – 48 kg J2 par une Akmaral Nauatbek intouchable (0-10), la Francilienne ajoute à son palmarès une cinquième médaille décrochée sur des Jeux, la quatrième d’argent.

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Le bal dyonisien de l’athlétisme continue, sans nouvelle médaille française

À Saint-Denis, pas de regrets pour les finalistes du jour. Pour ses premiers Jeux et sous une pluie diluvienne, Lola Desfeuillet a atterri à la onzième place du saut en longueur T38. La marche était trop haute pour la Drômoise de 22 ans, dont le meilleur saut a été enregistré à 4.04 mètres. Loin de la Hongroise Luca Ekler, en or à l’issue de la session (5,56 m). Elle aussi fraîchement Paralympienne, Alexandra Nouchet termine dixième du lancer de poids F64. Son jet le plus lointain à 9.90 m et sa marge de progression lui laissent espérer de belles perspectives d’avenir.

De retour en piste ce jeudi au Stade de France, l’expérimentée Mandy François-Élie ne garnira pas son armoire à trophées sur les Jeux parisiens. De nouveau classée cinquième au terme la finale du 100 m T35, après celle du 200 m et celle du saut en longueur, la Martiniquaise s’offre un excellent classement au regard du niveau de ses adversaires. L’intouchable Wen Xiaoyan, déjà doublement sacrée sur le même bitume, est montée sur la première marche du podium. Sous des conditions météo pourtant peu favorables, la Chinoise a marché sur l’eau, jusqu’à améliorer son record mondial.

De son côté, la porte-drapeau tricolore Nantenin Keïta n’en était qu’au stade des qualifications. Troisième de sa série ce soir, la championne paralympique 2016 a passé le test avec brio. Elle nous donne rendez-vous samedi pour essayer d’aller chercher la cinquième médaille de sa carrière dans l’évènement quadriannuel.

Dans le cadre sublime du Grand Palais, place au fleuret par équipes

Déçues par leurs résultats sur l’individuel du sabre et du fleuret, les Tricolores espéraient se ressaisir sur l’épreuve par équipe femmes du fleuret. Après avoir surclassé le Brésil (45-29), la belle dynamique de l’équipe de France s’est vite évanouie. Corrigées par la Hongrie sans ménagement (19-45), Clémence Delavoipière, Cécile Demaude et Brianna Vidé n’ont plus que deux cartouches pour récompenser leurs Jeux par une breloque métallique. On les retrouvera demain sur l’épée en individuel, samedi pour essayer de briller en équipe avec la même arme.

À Clichy-sous-Bois, de la pluie mais pas de podium pour Anaïs Vincent

Anaïs Vincent n’est pas passée loin du podium à Clichy-sous-Bois. À seulement huit secondes de l’argent, elle termine cinquième. Loin devant, c’est une Lauren Parker impériale de bout en bout qui s’est parée d’or. L’Australienne avait déjà pris la première place du triathlon PTWC il y a trois jours.

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Dans la piscine de Nanterre, Élodie Lorandi était trop juste pour glaner une médaille

Le podium était quasiment injouable pour Élodie Lorandi, tant la densité de la finale était forte. Qualifiée pour la finale du 400 m nage libre femmes S10, la Cannoise s’est contentée de la sixième place, accrochée avec un chono très honorable (4:52.43). Encore une fois au-dessus de la mêlée, la Canadienne Aurélie Rivard a croqué toutes ses adversaires (4:29.20) pour s’emparer du métal le plus précieux.

Le clan tricolore du tir à l’arc bredouille

L’équipe de France paralympique de tir à l’arc repartira de Paris sans médaille. En double mixte open arc classique, dernière catégorie en lice, Guillaume Toucoullet et Aziza Benhami – déjà éliminée précocément de l’épreuve individuelle – ont pris la porte dès les huitièmes de finale. Le duo polonais Olszewska – Ciszek, quatrième mondial, était tout simplement trop fort (0-6).

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Maud Tardieux
05.09.2024

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