Paris 2024 : Ce qu’il faut retenir des résultats des Françaises ce 6 septembre

À deux jours de la fin des festivités des Jeux de Paris 2024, Les Sportives dresse le résumé de la neuvième journée de compétition paralympique des Françaises. Elle aura été marquée par l’argent d’Heïdi Gaugain sur le bitume dionysien et le bronze d’Emeline Pierre dans l’iconique piscine éphémère de Paris La Défense Arena. L’heure était déjà au bilan pour les Tricolores arrivées au bout de leur aventure parisienne.

Heïdi Gaugain clôt ses Jeux par un troisième titre de vice-championne paralympique

Toujours pas de titre paralympique pour Heïdi Gaugain, le diamant brut du para cyclisme français. À un cheveu de résister à la légende britannique Sarah Storey au sprint, il lui a manqué d’un rien pour passer la ligne de la course sur route C4-5 en tête. Elle récompense tout de même ses premières Paralympiades d’une troisième médaille d’argent, après celle de la poursuite sur piste C5 et du contre-la-montre sur route. Dans le mauvais wagon et reléguée à six minutes, celle qui lui avait soufflé l’or sur la poursuite, Marie Patouillet, s’est quant à elle classée cinquième.

Aussi en lice ce vendredi, le tandem Anne-Sophie Centis – Élise Delzenne ne ramènera pas de médaille de Paris. Après leur disqualification de l’épreuve de poursuite sur piste et leur cinquième place sur le contre-la-montre sur route, elles ont de nouveau fini à deux marches du podium sur la course sur route B. Leur bilan parisien restera mitigé. 

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En para natation, Emeline Pierre frappe de nouveau avec le bronze du 100 m dos

Qualifiée pour la finale de 100 m dos S10 ce matin aux côtés d’Anaëlle Roulet, Emeline Pierre a pris le soin d’honorer son dernier rendez-vous dans l’arène nautique de Nanterre. Après un départ en trombes, la licenciée du Cercle des nageurs de Brest a fait preuve d’une belle résistance pour prendre la troisième place sur le fil, en 1:09.44. En or sur le 100 m nage libre, Emeline Pierre avait déjà illuminé la piscine francilienne. 

D’autres Tricolores, également au départ ce vendredi, ont été stoppées dès les qualifications. Cinquième de sa série du 50 m papillon S5, Solène Sache a été imitée par sa compatriote Assya Maurin-Espiau sur le 100 m dos S14. En-deçà de son niveau habituel, la Landaise d’à peine dix-sept ans est apparue très attristée par ce nouveau revers à sa sortie du bassin. Si elle ne s’est parée d’aucun métal dans la capitale, elle prend de l’expérience pour ses premiers Jeux.

⏩ + d’infos : Emeline Pierre s’offre la médaille de bronze du 100 m dos

Ça coince toujours pour les Françaises de l’escrime

Si l’épée représentait une nouvelle chance pour les Bleues d’ouvrir leur compteur au Grand Palais, elles sont restées à la peine aujourd’hui. Clémence Delavoipière s’est inclinée lors de son premier tour de repêchage face à la Thaïlandaise Aphinya Thongdaeng dans la catégorie A (12-15). Même bourreau pour Brianna Vidé, qui n’a pas poussé l’aventure au-delà du deuxième tour des repêchages (15-11). Dans la catégorie B, Cécile Demaude s’est fait balayée 15-13 au même stade par la Japonaise Anri Sakurai.

En para athlétisme, Angelina Lanza à deux marches du podium sur le saut en longueur

Pour ses troisièmes Jeux, Angelina Lanza disputait la finale du saut en longueur T47. Septième à l’issue de l’épreuve, elle s’est propulsée à 5.20 mètres pour son meilleur saut, à 56 cm du podium. Nouvelle championne paralympique de la discipline, l’Équatorienne Kiara Rodriguez a doublé la mise après son titre sur le 100 m.

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Avec le canoë, les festivités paralympiques reprennent à Vaires-sur-Marne

Avis aux amateur·trice·s, le para canoë est lancé à Vaires-sur-Marne. Deux talents tricolores entraient en lice sur les qualifications. Cinquième de sa série, la Bayonnaise Eléa Charvet s’est qualifiée en demi-finale de la catégorie Va’a (l’épreuve sur pirogue) VL3. Rendez-vous demain à 10H49 pour la suite de son aventure.

Nélia Barbosa a de son côté validé sa place pour la finale A du kayak KL3 200 m, en réalisant le meilleur temps de sa série. En argent à Tokyo, elle peut espérer offrir à la France son premier titre doré dans la discipline.

Pas de sixième médaille paralympique pour la para haltérophile Souhad Ghazouani

Ça n’est pas passé pour Souhad Ghazouani, la femme forte de l’haltérophilie bleu blanc rouge. En finale 67 kg, la sociétaire de l’ASPTT Lille Métropole n’est pas parvenue à ajouter une nouvelle ligne à son palmarès d’enfer. Elle a buté sur sa troisième barre à 133 kg, visiblement diminuée par l’hernie cervicale dont elle avait fait les frais récemment, cause d’une perte de force au bras droit. Après le bronze à Tokyo en -73kg, elle avait fait le choix de retrouver la catégorie qui l’avait mené jusqu’à l’or en 2012. Impressionnante par sa longévité dans sa discipline, la Nordiste était parvenue à monter sur la boite de tous les Paralympiques depuis les Jeux d’Athènes en 2004.

À Versailles, les cavalier·ère·s de l’équipe de France revenaient pour le para dressage par équipe

Représentée par Alexia Pittier, Vladimir Vinchon et Chiara Zenati, l’équipe tricolore de dressage s’est classée cinquième de l’épreuve par équipe, dans une compétition dominée par les États-Unis. Les Jeux connaîtront demain leur dernier jour versaillais, avec un dernier rendez-vous à honorer pour Pittier et Zenati.