Sarah-Léonie Cysique face à la Japonaise en quart de finale des JO de Paris 2024. @Cnosf/Kmsp
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Paris 2024 (judo) – Sarah-Léonie Cysique : « Je sentais la France entière et Paris me soutenir »

Claire Smagghe
29.07.2024

Après sa demi-finale perdue contre la Canadienne Christa Deguchi à cause d’une main glissée dans le judogi de son adversaire, Sarah-Léonie Cysique a pu trouver les ressources auprès de son entourage pour repartir. Et décrocher la médaille de bronze. 

« Cette médaille a bon gout après toutes les émotions par lesquelles je suis passée aujourd’hui. », lance émue Sarah-Léonie Cysique à l’issue du match pour la médaille de bronze des Jeux olympiques de Paris 2024.  Après avoir battu la Japonaise Haruka Funkubo sur ippon au bout de huit secondes, tous les voyants étaient pourtant au vert pour la Française. « J’étais très confiante. Mais j’ai vite senti que sur Christa Deguchi, en demi-finale, le match allait être très très long, se remémore la Tricolore. Je n’arrivais pas à accélérer mais elle non plus. » Ce match équilibré qui a fait tomber deux shido de part et d’autre s’est soldé par un troisième pour la Française. En cause, le placement de sa main sur la manche de la Canadienne « Je suis dégoutée que ça finisse comme ça, au shido. ». Sarah-Léonie Cysique fait alors ses adieux à son rêve doré.

30 minutes pour se remobiliser

Mais la championne ne fait pas ses adieux à son rêve de breloque, d’une autre couleur. « Je suis surtout contente d’avoir réussi à me remobiliser, grâce à mes entraîneurs. Sinon, j’aurais pleuré comme un bébé dans mon coin » , rigole-t-elle. La vice-championne olympique de Tokyo a pu compter sur des mots mobilisateurs pour mettre la déception de côté, faire le vide pendant les trente minutes de répit et» revenir à la guerre. « Le public est incroyable. il est vraiment présent. Avant même que je rentre dans la salle, je sentais cette énergie. Je sentais la France entière et Paris me soutenir. » Après un waza-ari, Sarah-Léonie Cysique entérine le combat face Christa Deguchi et décore son cou de bronze. « C’est différent de Tokyo, j’ai mis un moment avant d’apprécier la médaille. Celle-là, je l’apprécie déjà. »

Claire Smagghe
29.07.2024

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