Apparu au programme paralympique à Rio en 2016, le para canoë a déjà rapporté des médailles à la France. Aux Jeux de Paris, la délégation tricolore souhaite monter sur la plus haute marche du podium, portée notamment par Nélia Barbosa.
Si l’équipe de France a déjà empoché trois médailles paralympiques, dont l’argent de Nélia Barbosa à Tokyo en KL3, un titre doré manque encore dans la besace des Tricolores. Depuis la base nautique de Vaires-sur-Marne, les Bleu.e.s espèrent enfin décrocher l’or en kayak et/ou en pirogue (Va’a), les deux catégories du para canoë. La première se dispute avec une double pagaie tandis que la deuxième n’en compte qu’une simple.
Dans cette discipline, l’explosivité est le maître-mot puisque les courses se font sur 200m, pour des temps compris entre 40 secondes et une minute. Cela représente une centaine de coups de pagaies millimétrés qui laissent peu le droit à l’erreur. Trois classifications sont faites concernant les handicaps : une pour les athlètes utilisant leurs bras, tronc et jambes, deux pour celles et ceux ne se servant que de leur tronc et bras et trois pour les participant·e·s n’usant que de leur mouvement de bras.
La Grande-Bretagne, grande favorite
La Grande-Bretagne excelle dans ce sport où elle dénombre déjà douze médailles paralympiques, dont six en or. La France espère faire mieux qu’au Japon, en s’appuyant notamment sur Nélia Barbosa. Sur la deuxième place du podium en 2021, la native de Lisbonne a par la suite glané trois autres médailles d’argent (aux championnats du monde 2022 et 2023 et aux championnats d’Europe 2022), pour finir cette année avec le bronze aux mondiaux de Szeged en KL3. Cette licenciée du Red Star Club de Champigny (Val-de-Marne) qui performait jusqu’en 2018 avec les valides, poursuit clairement un objectif de médaille.
Eléa Charvet n’embarque pas sur un kayak, comme Nélia Barbosa, mais sur une pirogue. À 22 ans, elle prend part à ses premières paralympiades, trois ans après son amputation fémorale. Une ascension record pour la jeune femme qui apprenait sa sélection en équipe de France un an seulement après ses débuts sur l’eau. Bien que nouvelle dans la discipline, la Bordelaise s’est emparée de sa première médaille internationale aux championnats d’Europe mi-juin et pourrait créer la surprise à Paris.
Mejdaline Mhiri avec Pauline Magnin
Calendrier des épreuves
Vendredi 6 septembre : éliminatoires : kayak monoplace 200 m KL1, KL2 et KL3, Va’a monoplace 200 m VL2 et VL3
Samedi 7 septembre : demi-finales : Va’a monoplace 200 m VL2 et VL3 / finales : Va’a monoplace 200 m VL2 et VL3
Dimanche 8 septembre : demi-finales : kayak monoplace 200 m KL1, KL2 et KL3 / finales : kayak monoplace 200 m KL1, KL2 et KL3
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine