Laury Perez fait son entrée en lice ce jour, sous une chaleur accablante, dans la compétition de BMX freestyle des Jeux de Paris 2024. Pour la quatrième année consécutive depuis 2020, elle a conservé son titre de championne de France dans la discipline du BMX freestyle park. À 20 ans seulement, la jeune cycliste compte à son palmarès déjà deux médailles de bronze gagnées lors des championnats d’Europe en 2022 puis 2023. De quoi renforcer sa motivation et son espoir de médaille sur cette olympiade.
Au sommet de sa progression, Laury Perez se distingue des autres par la qualité des figures aériennes complexes qu’elle doit enchaîner en une minute au-dessus d’obstacles artificiels. Les juges la gratifient particulièrement pour ses excellentes compétences techniques, qui font gonfler ses notes sur 100 points. Malgré un volume d’entraînement intense qui ne lui laisse qu’un ou deux jours de repos, la jeune championne se montre déterminée, tout en sachant gérer la pression. Les anneaux olympiques présents sur son vélo spécial Jeux l’aident à surmonter les moments difficiles. Elle n’a qu’à les regarder, elle se souvient pour quoi elle s’entraîne. À ses séances d’entraînement en BMX s’ajoutent tout au long de l’année une préparation physique, mais aussi mentale. En battant ses concurrentes japonaise et britannique lors de l’étape de Coupe du monde UCI de freestyle park à Montpellier, trois mois avant les épreuves des Jeux olympiques, Laury Perez a renforcé sa soif de victoire pour les Jeux de Paris 2024.
Une cycliste militaire
Parallèlement à sa carrière dans la haute performance, Laury Perez intègre en octobre 2023 l’Armée de Champions en tant qu’aviatrice. Le Centre national des sports de la Défense (CNSD) est le premier contributeur de l’État au soutien du sport de haut niveau, réunissant déjà plus de 200 athlètes. Ces sportifs représentent, par leur participation aux compétitions nationales et internationales, le ministère des Armées et la Gendarmerie nationale.
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Dans la peau d’une rideuse
Laury Perez avoue lors d’interviews ne jamais se fixer de limites. C’est à l’âge de 11 ans qu’elle assiste pour la première fois à une compétition de BMX freestyle, à Sérignan. Pourtant catégorisée comme masculine, la discipline ne l’effraie pas mais suscite sa curiosité, jusqu’à devenir sa passion, puis son métier. À l’image d’Anthony Jeanjean, triple champion d’Europe, la jeune rideuse atteint de grands sommets. En 2020, le BMX intègre pour la première fois le programme des Jeux olympiques à Tokyo. Aujourd’hui, nous le retrouvons à Paris et le niveau est très haut !
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