C’est une des révélations du tennis de table. Charlotte Lutz fait partie de cette nouvelle génération de pongistes parmi laquelle on trouve sa sœur Camille, Alexis Lebrun, Felix Lebrun et Prithika Pavade. Face à la Thaïlande, dans la compétition par équipe, l’Alsacienne fait ses premiers pas, cet après-midi, dans ces Jeux olympiques de Paris 2024.
En foulant le sol de l’Arena Paris Sud cet après-midi, Charlotte Lutz va officiellement devenir une athlète olympique. Aux côtés de Prithika Pavade, Jia Nan Yuan et Audrey Zarif, l’Hochfeldoise réalise l’un de ses rêves : participer aux Jeux olympiques. Et si la fraîcheur des frères Lebrun a conquis le cœur des Français, l’équipe de France féminine est aussi promise a un bel avenir. À bientôt 20 ans, Prithika Pavade incarne la relève et se présente dorénavant comme la fer de lance du collectif. Et à seulement 19 ans, la benjamine du collectif Charlotte Lutz a été retenue en tant que troisième joueuse pour l’épreuve par équipes grâce à une année pleinement consacrée à son sport. « J’ai eu mon bac l’année dernière et avec l’année olympique j’ai décidé de ne pas me mettre de surcharge avec l’école. Et je crois que j’ai bien fait. Quand je vois l’année que je fais, je crois que je n’aurais pas réussi me qualifier pour les Jeux. En janvier, on s’est mis autour d’une table avec mes proches pour mettre en place un calendrier qui me permette de tout donner et de ne rien regretter », explique Charlotte Lutz. Son seul regret, avoir vu sa sœur Camille, pourtant championne de France en titre, rester aux portes de l’équipe de France olympique. L’aventure ne se fait donc pas en famille.
Pour Charlotte Lutz, l’heure de la confirmation aux JO de Paris 2024
Très présente sur la scène nationale avec deux médailles d’argent remportées aux championnats de France sénior, la médaillée de bronze des championnats du monde et 77ème au classement mondial attend cette olympiade de pied ferme. Dans le sillage des frères Lebrun, la benjamine du collectif Bleues sait aussi que l’engouement pour son sport dépendra aussi des résultats réaliser dans cette compétition. « Sur la dernière année, on a plus de visibilité notamment grâce aux résultats des garçons. Nous les filles, on a confirmé avec notre bronze aux championnats du monde. Cela donne plus de visibilité. Ca fait du bien pour notre sport. On nous a toujours dit que c’était pas un vrai sport mais juste un sport de camping. » À Paris, c’est une donc une nouvelle opportunité de faire parler de la petite balle blanche... au féminin cette fois. Avant de rejoindre, pour la première fois, les bancs du club de Metz, ambitieuse structure qui compte un centre de formation performant et une équipe du haut de tableau en Pro Dames. Son seul regret cette saison sera donc probablement d’avoir vu sa sœur Camille, pourtant championne de France en titre, rester aux portes de l’équipe de France olympique.
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