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Paris 2024 : Trois infos réjouissantes sur les sportives aux Jeux

Mejdaline Mhiri
03.08.2024

Après une semaine de compétition, les médailles pleuvent pour le clan français et les Jeux olympiques de Paris réjouissent le monde entier. On a sélectionné pour vous trois bonnes nouvelles concernant les sportives tricolores, mais aussi internationales, pour continuer de profiter de cette magnifique fête. 

Il y a une semaine, la cérémonie d’ouverture lançait parfaitement les Jeux de Paris. En magnifiant les exploits dans les gymnases et les stades, tout en célébrant les plus beaux monuments historiques de la capitale, la plus grande des compétitions sportives du monde tient toutes ses promesses. Bien sûr, tout n’est pas rose, en témoigne les commentaires sexistes que subissent encore les athlètes féminines. Mais attardons-nous, l’espace d’un instant, sur trois informations réjouissantes autour des Jeux de Paris. 

1. Les sportives prennent la parole 

La reine Simone Biles est une immense star, autant par le talent que par ses prises de position. Jeudi 1er août, l’Américaine remportait le prestigieux concours général pour empocher une sixième médaille d’or olympique, devenant ainsi la gymnaste la plus titrée de sa discipline. Après ce succès, Simone Biles publiait sur Instagram une photo d’elle, breloque dorée autour du cou, accompagnée de la légende « I love my black job » (« J’aime mon travail de Noire »), une légende sarcastique en réponse aux propos racistes proférés par l’ancien président des États-Unis, Donald trump, en juin dernier lors d’un débat contre Joe Biden pour justifier de sa politique migratoire. Sur ses réseaux, la gymnaste a également réagit aux nombreuses critiques des internautes à propos de sa coupe de cheveux, pas assez bien faite selon certains. « La prochaine fois que vous voulez parler des cheveux des filles noires, JUSTE NE LE FAITES PAS. » a-t-elle clamé.

Sur Instagram également, la judokate française Romane Dicko et la rugbywomen américaine Ilona Maher se sont élevées contre les commentaires et insultes grossophobes dont elles sont victimes, rappelant qu’il n’y avait pas de physique type pour être une athlète exceptionnelle et que tous les corps sont légitimes à performer. « Je suis considérée comme en surpoids et je vais aux Jeux olympiques. Et pas vous. » lançait notamment Romane Dicko qui a remporté la médaille de bronze dans sa catégorie. 

2. Paris, les Jeux de l’Amour 

Si Paris est la capitale du romantisme alors cette 33e édition des Jeux pourrait devenir la plus tendre de l’histoire. Dès les premières heures de la compétition, le handballeur argentin Pablo Simonet demandait en mariage sa compagne Maria Pilar Campoy, joueuse de hockey de l’Albiceleste, au village olympique. Lundi soir, l’escrimeur Boladé Apithy courait rejoindre sur la piste d’escrime sa championne olympique de femme, Manon Apithy-Brunet, après son sacre en individuel en sabre. Hier, vendredi 2 août, le duo Charline Picon et Sarah Steyaert recevait une double demande en mariage par leurs conjoints respectifs dès la sortie de leur podium après leur troisième place en voile. Sans oublier les embrassades entre Romain Mahieux, en bronze en BMX race, et sa compagne australienne Saya Sakakibara, star du circuit, à l’issue de la course remportée par cette dernière, hier, à Saint-Quentin-en-Yvelines. Enfin, la judokate italienne Alice Bellandi, championne olympique en -78 kg, a aussi débuté les célébrations de son titre en embrassant sa copine en tribune avec joie. Des images fortes dans un pays dirigée par l’extrême droite, faisant la une de Corriere dello Sport

La judokate italienne Alice Bellandi, championne olympique en -78 kg, embrasse sa compagne après son titre.

3. Enceintes, et alors ? 

Au moins deux sportives étrangères ont participé aux Jeux de Paris tout en portant la vie, démontrant une nouvelle fois la puissance du corps féminin. Ainsi, l’escrimeuse égyptienne Nada Hafez a combattu au Grand Palais en étant enceinte de sept mois. Lundi, elle a a remporté son duel en sabre en 16e de finale face à l’Américaine Elizabeth Tartakovsky (15-13) avant d’être éliminé par la Sud-Coréenne Jeon Ha-Young en 8e de finale. 

Du côté de l’archère azerbaïdjanaise de 34 ans, Yaylagul Ramazanova, son bébé l’aurait carrément aidé à progresser dans la compétition. Enceinte de six moins et demi, qualifiée en 32e de finale en individuel mercredi dernier contre une tireuse chinoise, elle a déclaré à l’agence de presse Xinhua à propos de la flèche qui l’a qualifiée au tour suivant : « J’ai senti mon bébé me donner un coup de pied avant de tirer cette dernière flèche, puis j’ai tiré un 10. Lors de ma préparation pour les Jeux olympiques, je ne me suis pas sentie mal à l’aise à cause de ma grossesse. Au contraire, j’ai senti que je ne me battais pas seule, mais que je me battais avec mon bébé. » Yaylagul Ramazanova a finalement été éliminée au tour suivant par l’Allemande Michelle Kroppen mais la performance demeure magistrale. 

Vivement la deuxième semaine des Jeux pour continuer de s’enflammer avec ces grandes championnes. 

 

Mejdaline Mhiri
03.08.2024

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