Pour son entrée en lice dans des JO de Paris 2024 où elle a de grosses ambitions, l’équipe de France s’est imposée dans la douleur en livrant une performance très contrastée. Après une première mi-temps pleinement maîtrisée, elle a perdu toute sa sérénité dans la deuxième où elle frôlé une remontada colombienne.
Pour son entrée en lice aux JO, les Bleues de Wendy Renard ont livré une performance très contrastée. Elles se sont montrées totalement présentes en première mi-temps et absentes dans les 45 minutes suivantes, dans une compétition où les Bleues ont pourtant de grosses ambitions de podium, après une quatrième place à Londres en 2012 et une qualification en quarts de finale en 2016 à Rio.
Les Françaises pouvaient pourtant compter sur une ambiance bouillante au Groupama Stadium de Lyon, antre de l’OL féminin et symbole d’un football féminin rayonnant, avec plus de 30 000 personnes en tribunes.
Une première mi-temps tout en domination
Les Françaises, deuxièmes au classement FIFA, étaient les grandes favorites, après avoir battu la Colombie en 2012 et 2016 pendant les JO. Il fallait pourtant se méfier d’une équipe colombienne en pleine progression depuis quelques années, parvenue à se qualifier pour les quarts de finale à Tokyo et aux fortes qualités physiques.
Supérieures techniquement et physiquement, les tricolores avaient pourtant impressionné pendant les 45 premières minutes. Elles semblaient avoir plié le match avec un doublé de Marie-Antoinette Katoto (6e et 42e) et un superbe but de Kenza Dali (18e) entré avec l’aide la transversale.
La panique des Bleues au retour des vestiaires
Le 3-0 acquis à la mi-temps, le danger était de se relâcher. C’est ce qui s’est produit avec le retour d’une équipe colombienne plus que combattive et parvenue à se relancer grâce à un pénalty inscrit par Catalina Usme (54e). Tout juste entrée sur le terrain, Manuela Pavi créait la panique chez les Bleues avec un deuxième but (64e).
Passées tout près du 3-3 à la 68ème minute, les Sud-Américainse ont dû composer avec la perte de Mayra Ramirez, leur meilleure attaquante et autrice d’un très beau match, sortie sur rouge. Mais malgré leur supériorité numérique et plusieurs changements effectués par Hervé Renard, la fin du match aura été longue pour les tricolores. Dimanche, les Françaises devront se reprendre à Saint-Étienne face à l’équipe tenante du titre, le Canada, qui avait été leur bourreau en 2012 sur la finale du bronze et en 2016 en quarts. Une équipe qui a tenu son rang plus tôt dans la journée contre la Nouvelle-Zélande (2-1).
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