Dans un communiqué officiel diffusé ce mercredi 15 novembre, l’agence de la communication de Perrine Laffont fait part de l’absence de son athlète pour la saison 2023-2024 à venir, en raison du besoin de « faire une pause ».
C’est une nouvelle qui n’est pas passée inaperçue. La championne du monde en titre de ski de bosses (simple et parallèle) Perrine Laffont ne sera pas au départ de cette saison 2023-2024. Une décision qu’elle n’a pas annoncée directement sur ses réseaux mais via un communiqué officiel rédigé par son agence.
Un besoin de se ressourcer
L’athlète de 25 ans ne semble pas avoir trouvé la motivation pour entamer sa 11ème saison consécutive sur les pistes. L’Ariégeoise revendique un besoin de « faire une pause de quelques mois avec la compétition en vue d’affiner sa préparation par la mise en place d’un important travail athlétique et mental de fond », peut-on lire dans le communiqué.
Loin de ranger définitivement ses skis, elle indique également que cette pause permettra de se focaliser sur les Championnats du monde 2025 et bien entendu, les Jeux olympiques 2026 en Italie.
PERRINE LAFFONT CHAMPIONNE OLYMPIQUE !!! La jeune femme de 20 ans remporte l’or après une épreuve forte en émotion. Les commentateurs de France Télévision sont en folie ! #PyeongChang2018 #premieremedailledor #Francetvsport #perrinelaffont #skiacrobatique pic.twitter.com/aQ67Scgqzl
— francetvsport (@francetvsport) February 11, 2018
Un sujet déjà mentionné
Ce n’est pas la première fois que Perrine Laffont fait part de son besoin de décrocher de sa discipline. En 2019, elle exprimait brièvement sa fatigue mentale dans un article de Ski Chrono, la revue du Dauphiné Libéré consacré au ski, sans que cela n’alerte l’opinion générale. « Je vais avoir besoin d’un bon break. Là, ça fait quand même neuf mois que l’on vit pour ça, rien que pour ça », indiquait elle en 2022, à la suite de sa 4ème place aux JO de Pékin. Elle avait déjà évoqué son burn-out dans le podcast Code source en 2022 et plus récemment dans le documentaire STRoNG, où elle s’ouvre sur le sujet de la santé mentale des athlètes. Un mal bien plus présent qu’on ne le pense dans le sport professionnel.
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