Chloé Paquet s’incline au premier tour de Roland-Garros, ce mardi face à Aryna Sabalenka (6-2, 6-3, 6-4). Même si elle ne l’emporte pas, la Française, valeureuse, a fait déjouer la numéro 7 mondiale.
Pas de deuxième tour pour Chloé Paquet à Roland-Garros. Mais face à une Aryna Sabalenka agacée et frustrée, elle a joué sa carte à fond. Dès l’entame, elle propose une défense solide et envoie la Biélorusse à la faute (13 fautes directes contre 3 pour la Française). Grâce à cette défense de fer, elle pousse son adversaire dans ses retranchements.
Elle la breake deux fois (5-2) et assure le set sur son jeu de service (6-2). La Française conserve l’avantage avec un break d’entrée (2-0). Mais Aryna Sabalenka n’a pas dit son dernier mot. La Tchèque, capable du pire comme du meilleur dans ce match, recolle au score (2-2). Elle multiplie les coups gagnants (21 dans le deuxième set) et prend son envol. Les fautes, encore nombreuses de la Tchèque, profite à la Française. Le schéma se répète dans le troisième set. Chloé Paquet prend l’avantage mais Aryna Sabalenka s’impose au terme d’un combat acharné.
🇫🇷 Chloé Paquet s'est bien accrochée mais perd contre la tête de série numéro 7 Sabalenka.#RolandGarros pic.twitter.com/jfuF4bb6k3
— FFT (@FFTennis) May 24, 2022
Chloé Paquet n’a pas à rougir
La Française est passée tout proche d’imiter sa compatriote Diane Parry et de réaliser l’exploit d’éliminer une top 10. Même si Chloé Paquet sort une nouvelle fois dès le premier tour de Roland-Garros (cinquième fois en six participations), elle a présenté une performance remarquable, malmenant son adversaire du jour (50 fautes sur tout le match) devant un Suzanne Lenglen acquis à sa cause. Aryna Sabalenka a salué cette performance sur le court après sa victoire : « J’ai beaucoup de respect pour Chloé, elle a très bien joué ce soir. Je savais qu’elle allait arriver sur le court en se disant qu’elle n’avait rien à perdre et ça a vraiment été très dur. » Chloé Paquet ne quitte pas cette édition de Roland-Garros. Elle reviendra en double avec Clara Burel.
Crédit photo : FFT
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