Pour clore ce Tour de France 2023, l’organisation a décidé de proposer un contre-la-montre de 22,6 km dans le Pays basque. La première épreuve de ce type dans l’histoire du Tour féminin.
Terminer un Tour de France sur un contre-la-montre n’est pas toujours bien vu de la part des spectateurs, notamment depuis l’affrontement Fignon-LeMond. Il a pourtant le mérite de créer des écarts pour les cyclistes encore au coude-à-coude.
Un kilomètre de difficulté
En plus d’être court, ce contre-la-montre ne possède pas de difficultés majeures. Après 10 premiers kilomètres de plat, les coureuses entament une portion d’un kilomètre à 7,2 % de moyenne. Une forte pente certes, mais dont la faible distance ne permettra pas de creuser de gros écarts entre celles qui performent le mieux. Ce profil n’est donc pas fait pour bousculer le classement général, mais plutôt batailler pour chaque seconde.
Dernier acte du #TDFF2023. Un CLM autour de Pau.
🗺️ 22.6 kilomètres
📺 France TV / EurosportLes horaires de départ 👇 pic.twitter.com/GeCPQnKRDL
— St Michel – Mavic – Auber93 🍩 (@Auber93Cyclisme) July 30, 2023
Plusieurs candidates à la victoire
S’adjuger une victoire sur le contre-la-montre plairait bien à quelques spécialistes. Dans les favorites à la victoire d’étape, nous pouvons noter Marlen Reusser pour la SD Worx. Très bonne rouleuse et en jambe sur ce tour, elle sera à coup sûr dans le haut du classement. Chez la FDJ Suez, Grace Brown pourrait redonner du baume au cœur à l’équipe. Vice-championne du monde en titre de la discipline, et à l’attaque sur la 6ème étape, son état de forme est bon et elle représente une menace pour celles qui veulent s’imposer à Pau. Enfin Annemiek van Vleuten et Lotte Kopecky, habituellement de coriaces adversaires sur la discipline, paieront peut-être leurs efforts de la veille.
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Crédit photo d’en tête : ASP – Charly Lopez
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