Raid solidaire Sahraouiya : L’aventure enchantée de Cécile et Alexia
Alors que les inscriptions pour le 10ème raid solidaire Sahraouiya sont ouvertes, et que chaque binôme féminin peut commencer à chercher des fonds pour s’inscrire à la prochaine édition du challenge sportif, nous vous proposons de retracer le parcours d’une des équipes de la dernière édition : Cécile et Alexia.
C’est d’abord un binôme qui partage des valeurs. Loin de se connaitre depuis l’enfance, les deux femmes se sont rencontrées dans le centre de padel du mari de Cécile, à Mougins, dans les Alpes Maritimes. Après quelques échanges, elles ont rapidement compris qu’elles partageaient de nombreuses valeurs en commun. Alexia est orthoptiste, spécialisée dans l’accompagnement des personnes mal voyantes. De son côté, Cécile est coach holistique, naturopathe et maître praticien PNL (programmation neurolinguistique). Des métiers avec des emplois du temps bien chargés, qui ont poussé chacune des deux à s’imposer des séances de préparation physique individuelle.
Au moment de l’embarquement à Orly le 4 février dernier, quelques incertitudes régnaient sur le déroulement du raid. Comment allait se comporter leur équipe dans la difficulté ? Une chose était sûre, Cécile et Alexia se donneraient au maximum, pour elles mais aussi pour l’association qu’elles défendront, AÏDA, dont le but est d’accompagner les enfants atteints de cancer à l’hôpital.
Un démarrage presque parfait !
Et pourtant, l’organisation a vite compris que ce binôme serait l’un des plus coriaces de cette 9ème édition. Entre vélo, course et descente en rappel, la première journée a été exigeante pour l’ensemble des participantes. Mais ce sont bien les deux sudistes qui se sont présentées les premières sur la ligne d’arrivée, avec un temps d’avance conséquent ! Un départ parfait donc ? Presque. En raison d’un quiproquo dans l’annonce des consignes de la course d’orientation, le duo s’est vu attribuer des pénalités de temps les plaçant à la 9èmeplace. Du temps perdu qu’elles pouvaient facilement éviter au vu de leur condition physique du jour.
Pas le temps de tergiverser, l’aventure reprenait dès le lendemain matin avec un adversaire particulier : le vent. Pour Cécile, cette journée a représenté la plus « grande difficulté » du raid. Au milieu du sable mou et d’un fort vent de face, l’épreuve cycliste s’est transformée en cauchemar pour l’ensemble des participantes. Grâce à une nouvelle belle performance, leur remonté au classement était lancée. Pour bien récupérer musculairement et tenir sur la durée, Cécile et Alexia ont pu utiliser l’eau froide de la piscine et du plasma de Quinton. Boot camp, kayak, trail de nuit, les épreuves n’entamaient en rien le mental, la résistance et la polyvalence du binôme numéro 23, qui à l’aube de la dernière journée, pointait à la 6ème place. À l’issue de la dernière épreuve, une course d’orientation dans les rues de Dakhla, nos deux Françaises ont finalement terminé à la 7ème position.
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Le raid solidaire Sahraouiya : « une expérience incroyable »
Une forme d’inconnu régnait autour du déroulé de cette aventure. Comment ce binôme, qui n’avait jamais été poussé dans ses retranchements, allait affronter les épreuves, et réagir dans la difficulté ? En quelques mots, de la plus belle des manières ! Cette équipe s’est montrée « ultra complémentaire » et solidaire dans chaque épreuve. Alexia a pu pousser Cécile sur le coté cycliste et les rôles se sont inversés sur l’aspect trail. Le duo considère même que l’aventure a défilé trop rapidement, et qu’à la fin de la dernière journée d’épreuves, elles en « redemandaient » !
D’ailleurs, elles sont prêtes à se lancer dans un nouveau challenge, dans un format où il n’est pas forcément question de chronomètre ni de temps. L’idée est de se dépasser personnellement, sans se comparer à d’autres participantes. Si cette aventure n’a duré que huit jours, les amitiés qui s’y sont créées ont été très fortes. Les différentes participantes continueront de se revoir à diverses occasions, avec des grands sourires et la joie d’avoir terminé plus de 100 km d’épreuves.
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