Voilà, c’est fini. La Saharienne, la belle aventure sportive au féminin, est terminée. Elodie Bernascon et Magali Da Silva reviennent avec quelques crampes et des souvenirs plein la tête, auréolées d’une excellente cinquième place. Rentrées le 14 novembre les deux jeunes femmes ont repris la routine, le travail, et évoquent leur parenthèse équatorienne avec nostalgie.
Interview menée par Benoit Pelegrin
Elodie, êtes-vous satisfaite de votre parcours ?
Elodie Bernascon : « Nous sommes ravies de notre cinquième place, c’est très honorable car il y avait plus d’une cinquantaine d’équipes engagées. Et même si Magaly a été gênée par une entorse, on n’aurait surement pas pu aller chercher les premières filles. Pour vous donner une idée de leur niveau, le binôme gagnant compte une ancienne athlète olympique. »
Le niveau de La Saharienne est vraiment très relevé ?
E.B. : « Je maintiens que La Saharienne reste un raid qui est vraiment accessible à toutes. Il faut quand même avoir une petite condition physique mais pour quelqu’un qui s’entraine régulièrement c’est faisable. Les plus performantes jouent la compétition et le classement, d’autres binômes abordent plutôt les épreuves comme des défis personnels et se font tout autant plaisir. »
Qu’est ce que cette expérience vous a apporté ?
E.B. : « Du plaisir déjà. Et la fierté d’être allées au bout, malgré les blessures et l’altitude. Nous sommes revenues très soudées avec Magaly, nous nous sommes vraiment rapprochées et avons vécu une aventure extraordinaire toutes les deux. Nous avons fait de très belles rencontres, des femmes que nous n’aurions peut-être jamais croisées autrement, et ce dans un cadre naturel magique. »
Vous allez tenter de nouveau l’aventure l’an prochain ?
E.B. : « Sans hésiter ! J’ai participé l’an dernier à la première édition, et je participerai à la prochaine. »
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