Marathon de Paris 2017 : Estelle Thomas « J’ai commencé à courir il y a moins d’un an
Le 41ème du marathon de Paris, organisé par Amaury Sport Organisation et parrainé par Schneider Electric, aura lieu dimanche 9 avril 2017. En 2016, près de 42 000 coureuses et coureurs avaient franchi la ligne d’arrivée, un record. Cette année, Les Sportives Magazine est allé à la rencontre de cinq femmes, qui seront toutes alignées au départ de la course. Et malgré un parcours sillonnant entre les plus beaux monuments de la capitale, nos sportives, tout comme les sportifs, ne seront pas là pour faire du tourisme. Récit de leurs préparations et de leur défi fou : se lancer sur le Marathon de Paris 2017.
Profil numéro 5 Marathon de Paris : le défi d’Estelle Thomas
Ce sera une grand première pour Estelle Thomas, participer à ce marathon de Paris pour lequel elle s’entraîne sans relâche. Pourtant, la jeune femme ne court pas depuis très longtemps. Depuis juin 2016, soit moins d’un an. « Au sortir d’une période délicate sur le plan personnel, explique-t-elle, j’avais besoin d’un changement de vie radical. J’ai commencé la course à pied et je me suis engagée à fond ». En octobre, elle boucle les 20 kilomètres de Paris. Six mois plus tard, elle termine le semi-marathon de Rueil Malmaison en moins de 2 heures. « Nous en sommes tous capables, assure-t-elle. Lorsqu’on veut prendre sa vie en main, tout fonctionne. ». Le sport est devenu une véritable passion et a pris une place majeure dans sa vie : « Quand je regarde en arrière, je me rends compte que je ne suis plus du tout la même Estelle. J’ai changé physiquement et mentalement ». Soutenue par son coach Didier Herzog, elle s’entraîne tous les jours et alterne salle, piscine et des parcours de 30 kilomètres le long de la Seine et dans le bois de Boulogne : « J’ai une relation particulière avec mon coach, sans lui je ne serais jamais arrivé à ce niveau de performances. Je le remercie tous les jours ».
« Je veux être marathonienne, mon premier objectif est d’aller au bout. Mais j’espère bien faire dans les 4h30, confie-t-elle, et si je fais 4h15, je serai très fière ! » Estelle hésite un quart de seconde et se dit que « oui, ça va le faire ». Hier si difficile, la course lui procure aujourd’hui énormément de plaisir : « ça me change l’esprit, et me permet faire des rencontres. Des personnes de tous âges et de tous milieux avec qui je partage la même passion et que je n’aurais jamais eu l’occasion de croiser dans d’autres circonstances. On se motive les uns les autres pendant les courses, cet esprit d’équipe fait du bien au moral ». Et la levalloisienne ne s’arrêtera pas là « La course ce n’est pas une passade, c’est devenu comme automatique pour moi. Il faut que j’aille courir, le sport rythme ma vie. »
Propos recueillis par Benoit Pelegrin
Relire le profil numéro 4 le défi de Lison Benoit
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