Paris 2024 (basket-ball) – Leïla Lacan : « Il va falloir être encore plus dures et plus intelligentes »
Après sa victoire contre la Belgique en demi finale, Leïla Lacan et l’équipe de France de basket-ball va retrouver les États-Unis pour tenter de décrocher la médaille d’or. Une finale de rêve pour la meneuse.
« C’est fou. Ça été une explosion d’émotion. Avec la physionomie du match, les émotions sont décuplées. Elles sont très intelligentes, mais nous aussi. On a eu le dernier mot et c’est le plus important. Dans les moments plus durs, il faut récupérer tous les ballons qui traînent et défendre. Il faut retrouver les balles pour pouvoir dérouler un jeu pour revenir. », lance Leïla Lacan quelques minutes après avoir quitté le parquet et le public de l’Arena Bercy en ébullition. Une victoire contre les Belges en prolongation et c’est un billet pour la deuxième finale olympique de l’histoire des Bleues du basket-ball.
Leila Lacan réalise déjà un peu son rêve d’enfant : celui de participer à une finale olympique, peut importe l’adversaire. Mais dans cette finale de rêve, face à la montagne états-unienne, la numéro 42 sait que le tâche va être difficile. « On sait à quoi ressemble l’équipe des États-Unis. Il va falloir être encore plus dures et plus intelligentes. Il va falloir y aller à fond. La finale pour les hommes et pour les femmes, c’est cool. Cela montre que le basket en France est sérieux. »
Leïla Lacan et son groupe de meneuses soudées
Marine Fauthoux, Romane Barnès et Leïla Lacan, les trois meneuses, ont pris le jeu à leur compte à tour de rôle contre la Belgique. « Ce qui est bien c’est qu’on est toutes les trois soudées. Ça enlève une pression. Si je ne suis pas bonne, je sais qu’il y en a deux autres qui pourront faire mieux. Elles m’aident beaucoup sur les points un peu plus tactique de ce poste de meneuse. On est soudées. »
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