Paris 2024 (escrime) – Manon Apithy-Brunet : « J’ai du mal à réaliser que je suis championne olympique »
Au lendemain de sa finale pour l’or olympique au sabre des Jeux de Paris 2024, Manon Apithy-Brunet est encore sur un petit nuage. Au Club France, devant le public venu nombreux pour célébrer leurs championnes, la sabreuse prolonge le plaisir.
« C’était idyllique d’arriver en finale et de se dire que quoiqu’il arrive on aura de l’or pour la France et deux médailles. Se disputer la médaille de bronze, ça aurait été beaucoup moins drôle », lance Manon Apithy-Brunet, quelques heures seulement après son titre de championne olympique au sabre de ces Jeux de Paris 2024. Les yeux pétillants de bonheur, la tout juste promue championne olympique sait aussi qu’il y a un peu de déception pour Sara Balzer, son amie de toujours en équipe de France d’escrime. « On savait qu’on méritait toutes le deux l’or. C’est moi qui l’ai eu mais ça aurait pu être elle. » Malgré l’adversité pour le Graal, les coéquipières du sabre, médaillées d’argent par équipe à Tokyo, ont tout de même conservé leur routine avant de rentrer sur la piste du Grand Palais. « On s’est fait un gros câlin dans la chambre d’appel en se disant de s’amuser. »
En or, la consécration olympique pour Manon Apithy-Brunet
Dans cette finale 100 % tricolore, la dixième de l’histoire de l’escrime français, Manon Apithy-Brunet a pris le meilleure sur sa partenaire. Portée par les cris des spectateurs et d’une Marseillaise à faire trembler les vitres de la majestueuse nef de l’édifice, la championne olympique exulte. « Je ne réalise pas tout de suite. Après un petit moment, je me retourne vers mon mari pour lui dire ‘on l’a fait’. Cela fait huit ans qu’il m’aide. Cette médaille, c’est aussi la sienne », poursuit la Tricolore.
Il y a quelques mois encore, à Bâle, l’Orléanaise avait perdu son titre de championne d’Europe dès les huitièmes de finale. « J’ai vraiment été nulle sur la piste. Il a fallu changer les choses. » Hier, Manon Apithy-Brunet a rebondi de la meilleure des manières. « J’ai du mal à réaliser que je suis championne olympique. Je suis très fière d’être la première médaille d’or olympique de mon sport. J’ai dormi avec ma médaille mais j’ai du mal à croire que c’est à moi. »
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