Paris 2024 (escrime) – Sara Balzer : « Aujourd’hui, c’est la joie qui prend le dessus »
Sara Balzer s’est inclinée pour le match de la médaille d’or du sabre face à sa coéquipière Manon Apithy-Brunet. Après quelques instants de déception, la vice-championne olympique a rapidement pris la mesure de son parcours extraordinaire tout au long de cette journée de compétition.
Après la déception, le bonheur. Sara Balzer, qui visait l’or en sabre dans ces Jeux olympiques de Paris 2024, s’est inclinée en finale face à sa camarade Manon Apithy-Brunet hier au Grand Palais. Mais la pointe d’amertume s’est vite évaporée. « Rapidement, on se rend compte de la fierté de ce qu’on vient de réaliser. Aujourd’hui, c’est la joie qui prend le dessus. Elle mérite ce titre et c’était génial de pouvoir le partager avec elle. », reconnait Sara Balzer, tout sourire au moment d’aller à la rencontre du public du Club France venue l’acclamer une nouvelle fois.
Un petit gout de déjà-vu après l’ambiance incroyable dégagée par les nombreux fan tricolores sous la verrière de l’édifice parisien pour la finale 100 % tricolore. « L’escrime n’a pas l’habitude d’avoir autant de spectateurs. C’était magique d’avoir autant d’acclamations. J’ai essayé de rester concentrée toute la journée. À la fin j’ai ouvert les yeux, et j’ai pris la mesure de la situation. C’était juste dingue. »
Une puissante dynamique d’équipe
Adversaires sur la piste mais amies dans la vie, les sabreuses auront donc vraiment tout connu ensemble. Une médaille d’argent à Tokyo et désormais une finale olympique. « On se connait depuis très longtemps. On a grandi ensemble, on est devenues des femmes ensemble. On s’est toujours tirées vers le haut, c’est le leitmotiv de cette équipe. Le groupe est très fort et on se réjouit quand des filles réussissent parce qu’on sait qu’on va s’entraîner avec elles ensuite et qu’elles vont nous rendre plus fortes. »
L’effervescence un peu redescendue, Sara Balzer se projette déjà sur la suite de son programme olympique. Et il va falloir se remobiliser rapidement. « On a deux jour pour couper, profiter des médailles et se reposer. Puis on va switcher sur le par équipe. » Pourtant, la nuit a été longue, très longue pour Sara Balzer. « Il y a eu la cérémonie, le contrôle antidopage puis je suis allée manger au village, j’avais trop faim, rigole-t-elle. J’ai croisé que des médaillés au self à 2h30 du matin. Le cerveau ne voulait pas s’éteindre. C’était une nuit agitée. » Même difficulté pour Manon Apithy-Brunet qui a encore du mal à réaliser son titre de championne olympique. Il va donc falloir se remobiliser rapidement pour repartir au front. Rendez-vous samedi 3 août pour l’épreuve par équipe.
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