Gwendoline Matos travaille sa défense avant le début des Jeux paralympiques de Paris 2024 ©Claire Smagghe
À la rencontre des sportives

Paris 2024 – Gwendoline Matos : « Beaucoup de gens rêveraient d’être à notre place »

Claire Smagghe
23.08.2024

L’heure des Jeux paralympiques de Paris 2024 approche à grands pas pour Gwendoline Matos. L’athlète de l’équipe de France de goalball s’apprête à rejoindre le village paralympique et se projette déjà sur la première participation du goalball français dans une paralympiade. 

Les Sportives : A quelques jours du début des Jeux paralympiques de Paris 2024, comment vous sentez-vous ? 

Gwendoline Matos : Je suis un peu fatiguée d’avoir enchainé les différents stages. Mais ça y est, on est rentrées chez nous et on va pouvoir se reposer un peu. C’est d’ailleurs bizarre de se dire que c’était le dernier stage au CREPS de Wattignies. Mais ça fait des années qu’on parle des Jeux paralympiques de Paris 2024, qu’on en rêve. Et ça y est dimanche, c’est le grand départ pour le village paralympique. 

 

Comment imaginez-vous cette arrivée dans ce fameux village olympique ? 

On va s’installer, faire le tour du village. On va repérer les lieux. L’idée, c’est de prendre un maximum d’informations sur le village paralympique pour qu’une fois la compétition commencée, on puisse se concentrer sur le goalball. On n’aura pas envie d’aller découvrir des choses que l’on n’aurait pas encore vu [rire]. 

Les Jeux olympiques vous ont ils rassuré sur certain aspects de l’organisation ?

Oui, le fait d’avoir vu la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et de les avoir vu derrière mon écran, cela m’a permis de me projeter et de me dire que ce serait bientôt nous. Et donc il y a beaucoup d’incertitudes qui ont été levées : les chambres, les possibilités au village, etc. Je sais un peu à quoi m’attendre, c’est rassurant. Mais juste se dire que tous les meilleurs athlètes du monde seront là, avec toutes les formes d’handicap. Habituellement, il y a juste du goalball. Ca va être un moment unique. Beaucoup de gens rêveraient d’être à notre place.

Vous allez jouer le Canada pour débuter votre compétition le 29 août à 14H45. C’est une équipe que vous connaissez déjà…

Oui, on les a joué aux championnats du monde en décembre 2022 au Portugal. Mais on ne les a pas affronté depuis. C’était un match compliqué, on s’est inclinées mais le collectif n’est pas le même désormais. Entre le championnat du monde et aujourd’hui, on a eu beaucoup de stages long et des training camps avec des équipes étrangères. Cette fois, on est préparées. Bien sur, il y a toujours des choses à améliorer de l’ordre des détails, de la précision. Mais là on a été mises dans des bonnes conditions pour réussir. 

 

Quels ont été vos axes de travail pendant ce dernier stage dans le Nord ? 

On a beaucoup travaillé la défense et les pénaltys. On a fait beaucoup de répétitions, sous forme de jeu ludique pour ajouter l’aspect compétition. 

Quel objectif vous-êtes vous fixé sur ces Jeux paralympiques ? 

On n’a pas de pression. On n’a jamais participé aux Jeux paralympiques. La première chose, ça va être de prendre du plaisir sur le terrain. Et avec le plaisir, on va loin. On fait plein de belles choses et on veut montrer tout ce qu’on a pu apprendre ces dernières années. On veut représenter l’équipe de France avec la manière. On essaiera bien sur de se classer le plus haut possible parmi les huit équipes qualifiées pour le tournoi paralympiques. 

 

Claire Smagghe
23.08.2024

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