Les Bleues du volley assis ont terminé leur tournoi des Jeux de Paris 2024 ce mercredi par une nouvelle défaite. Si elles n’auront pas remporté un seul set, les Tricolores retiennent beaucoup de positif de leur aventure paralympique et se se projettent déjà vers l’avenir.
L’équipe de France de volleyball assis a concédé ce mercredi sa quatrième défaite sur les Jeux de Paris 2024 contre le Rwanda (0-3). En zone mixte, les Bleues sont revenues sur leur nouveau revers : « On est déçues, les balles étaient plus faciles à jouer que contre les autres équipes, plus élevées et moins rapides que sur les matchs précédents, mais on n’a pas su profiter de cette occasion pour marquer plus de points et peut-être gagner un set » regrettait la capitaine Jenna Agnodjan Prince. Mais les joueuses retiennent surtout que leur groupe n’aura rien lâché tout au long de sa grande première sur une compétition d’une telle envergure : « On est fières de nous parce qu’on n’a pas baissé les bras, on a donné tout ce qu’on pouvait. Et puis on est des pionnières. Là c’est notre première vraie grosse compétition devant des nations qui ont déjà une expérience de plusieurs années sur ce type de tournoi. […] On peut ressortir la tête haute. Ce n’est que le début. » confiait Séverine Baillot.
« On a eu une chance incroyable de pouvoir montrer le volley assis et de faire en sorte qu’il se développe »
Yohann Escala, leur entraîneur, a évoqué les belles perspectives d’avenir de son collectif : « On espère avoir de nouvelles jeunes joueuses, parce que l’avenir passe par les jeunes. Après les Jeux, on a aussi un travail de développement de la pratique sur le terrain, de formation de cadres, etc. Les Paralympiques nous mettent un bon coup de pied aux fesses pour pouvoir avancer, aussi parce qu’il y a beaucoup de projecteurs mis sur la discipline ».
Cette médiatisation est selon le coach d’autant plus importante pour le volley assis qu’il s’agissait de « la seule discipline collective féminine où l’équipe de France était présente aux Jeux paralympiques (à l’exception du goalball). Donc on a eu une chance incroyable de pouvoir la montrer et de faire en sorte qu’elle se développe. »
Propos recueillis par Mejdaline Mhiri.
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