Elles l’attendent avec impatience, ce dimanche 8 avril où se courra la 42ème édition du Marathon de Paris, parrainé par Schneider Electric. Plus de 50 000 coureurs du monde entier, dont un quart de femmes, tenteront de boucler la distance reine de 42,195 kilomètres. Expérimentées ou novices, elles accompliront cet incroyable défi à l’ombre des plus beaux monuments de la capitale. Les Sportives Magazine a rencontré cinq d’entre elles.
C’est lors d’un soirée médecine un peu (trop ?) arrosée que Léa, la fille de Séverine, prend le pari de courir son premier marathon. Solidarité familiale oblige, la sportive maman s’inscrit à son tour au Schneider Electric Marathon de Paris pour épauler sa fille : « Cela me fait vraiment plaisir de l’accompagner. On ne s’entraîne pas ensemble puisqu’elle vit à Besançon pour ses études et moi dans l’Isère, mais on a fait toutes les deux le semi-marathon de Saint Symphorien d’Ozon début mars. » Le binôme vise entre 4h entre 4h15, même si Séverine pourrait faire moins. La maman de 44 ans a longtemps pratiqué d’autres disciplines comme le basket et s’est converti au running il y a trois ans. Inscrite à l’Association Rochoise de Sports et Loisirs (ARSL pour les intimes), elle fait la plupart de ses sorties en groupe, conservant ainsi l’esprit club et la convivialité importante à ses yeux.
» Avec de la discipline et un objectif en tête, on peut aller très loin ! «
A lire aussi : [1/3] Course à pied, quel regard la science porte-t-elle sur les différences entre les hommes et les femmes ?
Plus de beaujolais, moins de graines
Séverine Yague a déjà couru un marathon, celui dit « du beaujolais » en 2015. Elle gagne avec d’autres membres de son club le prix du déguisement : « Nous étions tous grimés à la mode gauloise, en Astérix et Obélix, raconte-t-elle. Cet esprit décontracté et festif me correspond bien. » L’entraînement n’en reste pas moins des plus sérieux : « La distance est accessible, il faut juste bien se préparer pour pouvoir se faire plaisir. C’est ce qui s’est passé pour mon premier marathon. Avec de la discipline et un objectif en tête, on peut aller très loin ! » La préparation assidue autorise cependant quelques écarts, parole de médecin. Séverine ne surveille pas particulièrement son alimentation et confesse ne jamais avoir autant bu de bières « Je ne suis pas du genre à manger des graines, sourit-elle, je laisse ça aux oiseaux et aux triathlètes ! »
Retrouvez le marathon de Paris sur facebook #parismarathongirls. La page ouverte fin 2017 regorge de conseils et d’astuce à l’attention des runneuses. C’est aussi un lieu d’entraide et d’échange 100 % féminin.
Benoit Pelegrin
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ?
Proposez une correction à notre rédaction.
Vous avez aimé cet article ?
Retrouvez tous nos articles de fond dans le magazine
S’abonner au magazine